Les verts devancent l’ADQ dans Bourget et Hull

Le Parti Vert du Québec n’a pas remporté la victoire qu’il espérait tant dans les récentes élections partielles. Cependant, dans les circonscriptions de Bourget et de Hull, ses candidats ont tout de même dépassé dans les suffrages les poulains de l’Action Démocratique du Québec.

Un prix de consolation pour le parti écologiste, mais, surtout, une défaite humiliante pour le parti de l’opposition officielle qui a mordu la poussière et perdu le terrain qu’il avait gagné dans ces circonscriptions lors des dernières élections générales.

Que dire? Nous pouvons affirmer que les idées cohérentes l’emportent sur la basse démagogie.

L’ADQ n’est qu’une mode, un éternel parti marginal et inconsistant qui vire parfois à 180 degrés quand ça lui chante et attaque de tous bords tous côtés afin de mousser sa popularité.

Les élections de 2007 n’étaient qu’un accident de passage, un vote de protestation ponctuelle, qui ne traduisent en rien la volonté des québécois d’opter pour les principes réactionnaires et ambigus de Mario Dumont qui domine son parti sans partage.

Un "pas de classe"


Encore une fois l’opportunisme de Mario Dumont se fait sentir. En cette journée d’anniversaire de la petite disparue Cédrika Provencher, le chef de l’ADQ annonce vouloir faire sa propre consultation populaire sur les cas de délinquance sexuelle. Une tentative de récupération de capital politique qui lève le cœur à plus d’un tandis qu’on recherche encore l’enfant manquant.

Comme avec les accommodements raisonnables, Dumont suit la vague et espère profiter du sentiment de sympathie qui teinte l’affaire de la petite Cédrika. Un populisme déplacé, et franchement, dénué de toute classe qu’aucun politicien digne de ce nom n’aurait osé pratiquer.

Le chef de l’ADQ se croit déjà Premier Ministre et échafaude des solutions faciles à tous les problèmes du Québec. Lui seul semble posséder la vérité, et tous les autres ont tort. Il a après tout une équipe tellement expérimentée qui le supporte dans toutes ses démarches.

Surfant sur les cordes sensibles et les dossiers chauds qui touchent les québécois, Dumont fait encore preuve que son caractère politique n’est que pure démagogie et ne cherche qu’à séduire l’électorat pour mieux le duper.