La tragédie russe

Cet article a été publié dans le journal Métro Montréal le 6 mars 2012

De la monarchie absolutiste du Tsar au régime autocratique de Poutine en passant par la dictature du prolétariat de l’URSS, la nation russe n’a jamais pu établir un semblant de société démocratique.

Tous les espoirs étaient permis après la chute du mur de Berlin qui insuffla un vent de changement et d’espoir démocratiques parmi les populations de l’ancien bloc de l’Est.

Or, la récente victoire de Vladimir Poutine à la présidence – cette fois-ci avec un mandat allongé de six ans – consacre bien le fait que la Russie n’a pas modifié son paradigme politique même si elle espérait copier le modèle occidental – de nombreuses fraudes électorales ayant encore été dénoncées par une opposition latente et une nouvelle oligarchie financière maîtresse de la plupart des industries et des ressources du pays s’étant implantée.

L’ironie de l’histoire est telle que la nouvelle Russie de l’ex-officier du KGB ne casse en rien avec l’héritage de l’ancienne république soviétique, si dénigré par une majorité de Russes.  Au contraire, elle s’en inspire.  Ainsi, le chemin du peuple russe vers la démocratie nécessitera peut-être une nouvelle révolution…

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