Cet article a été publié dans Le ZigZag, la voix du citoyen, le 15 décembre 2022

Nous apprenions, il y a quelques jours, qu’une équipe de scientifiques américains avait réussi un exploit technologique lors d’une expérience de fusion nucléaire qui est un peu le Saint Graal en matière d’énergie.
Au contraire de la fission nucléaire bien connue, la fusion nucléaire assemble deux atomes pour produire plus d’énergie qu’il en est investi, et ce avec peu de déchets nucléaires et aucun gaz à effet de serre.
Pour l’humanité, cette découverte peut constituer une planche de salut en matière énergétique et suppléer aux énergies fossiles qui ont tant contribué au réchauffement climatique.
On peut s’imaginer alors que les équipes de scientifiques déjà au travail sur la planète s’activent davantage pour réussir eux aussi une expérience de fusion nucléaire, car les enjeux sont énormes pour les superpuissances mondiales et les plus petites. Le pays qui parviendrait à générer le premier en quantité industrielle de l’énergie grâce à la fusion nucléaire obtiendrait un avantage économique et militaire indéniable.
Et au plan éthique, les pays qui pourront produire une grande quantité d’énergie de cet ordre l’utiliseront-ils simplement pour accroître leur puissance ou pour améliorer la qualité de vie de leurs citoyens? Feront-ils confiance au secteur privé avide de profit ou au secteur public pour gérer cette nouvelle manne énergétique?
Le coup de départ vient de se faire entendre. Il s’agit possiblement d’une nouvelle course au nucléaire, un peu comme celle que nous avons connue après Hiroshima et la Deuxième Guerre mondiale, entre les grandes nations et les conséquences futures sur l’échiquier politique mondial restent encore à déterminer…
Excellent article!