La route est longue vers l’équilibre

La route est longue vers l’équilibre.

Elle est parsemée d’embuches, d’égarements, de retours en arrière, de crises et de conflits.

Le parcours est hasardeux, le cap difficile à maintenir et la lumière au bout du tunnel paraît inaccessible.

Mais, au long de cette route, nous forgerons notre identité et nous apprendrons de nos erreurs passées et, conséquemment, nous sortirons grandis et plus fort du voyage qui est le nôtre.

Publicité

Une humanité, une nation

Par delà les races, les cultures, les langues, les traditions ou les religions, tout être humain est intrinsèquement relié avec ses semblables.  

Quand comprendrons-nous que nous constituons une seule race et que nos différences ne sont que mineures en comparaison à tout ce qui nous réunit?  Notre amour envers nos enfants, la personne qui partage notre vie ou nos amis proches est la seule valeur importante et tout le reste n’est que futilité. En extrapolant cette affirmation, nous devrions étendre ce sentiment à l’ensemble de l’Humanité car chaque personne sur cette terre a quelqu’un qu’il aime et cela nous touche tous par ricochet car « Nul ne peut être tout à fait libre tant que tous ne le sont pas ; nul ne peut être tout à fait heureux tant que tous ne le sont pas (Herbert Spencer). »

Vous désirez le gazon vert de votre voisin, sa rutilante voiture ou sa luxueuse demeure? Ce n’est que frivolité matérialiste qui vous fait perdre le sens des choses vraiment importantes. 

Il nous faut dépasser l’égoïsme, l’avarice, nos conflits, nos dissensions, nos querelles intestines pour enfin évoluer en une race éclairée et consciente de son destin ainsi que de ses possibilités.

L’être humain est son propre seigneur et seulement lui peut s’assurer de la pérennité de son espèce.

Des hommes différents, une humanité.

Une humanité, une nation…

Bienvenue dans le capital-fascisme

Croyez-vous réellement vivre en démocratie?

Dans le contexte de l’hypercapitalisme, ce concept politique est de moins en moins opérant.

Les décisions vraiment importantes ayant des impacts sur nos vies de tous les jours sont prises au-dessus de nos têtes par des personnes non-élues en collaboration avec nos dirigeants politiques acoquinés avec le monde des affaires.  Rappelons-nous le sommet de Montebello réunissant les titulaires exécutifs des États-unis, du Canada et du Mexique en présence des business men les plus influents de l’Amérique du Nord.

Le Fond Monétaire International, la Banque Mondiale et tous les organismes en découlant ne sont que les défenseurs des intérêts des multinationales et des hyperbourgeois qui s’érigent en tant que décideurs occultes des destinées de milliards d’hommes.

Leurs prises de positions et leurs politiques économiques ne visent qu’à protéger leurs acquis sans considération des besoins d’une majorité de l’Humanité.  On l’a constaté avec les mouvements socialistes de révolte qui éclatent en Amérique Latine après l’application désastreuse des préceptes du Consensus néolibéral de Washington et avec les mouvements de contestation planétaire contre cette mondialisation néolibérale qu’on nous impose sans en demander notre avis.

On martèle encore et toujours dans les médias les bienfaits de l’économie de marché totale en ridiculisant les propos progressistes ou tout simplement en ne leurs donnant pas droit de tribune.

Si quelques troubles fêtes se manifestent, on envoie la police à leur trousse en les réprimant et en envoyant le message suivant dans la société: ne contestez pas, sinon on vous emprisonnera!

La soi-disante démocratie n’est qu’une soupape de sûreté en face de l’oligarchie économique renforçant son emprise sur la race humaine.  Elle n’est que diversion dont le but est de faire croire que la population à le dernier mot et qu’elle est maître de son destin.

Mais ce n’est qu’une illusion nous éludant des méfaits des dictateurs économiques qui dominent ce monde.

Enfoncement


Partout de la division, partout de la zizanie et partout des conflits. À force de se concentrer sur les choses qui nous séparent, nous perdons de vue celles qui nous rapprochent.

Encore combien de temps avant la nouvelle renaissance? La maturité est difficile à atteindre pour l’Humanité et elle erre encore dans les limbes de son existence sans trouver le chemin qui la fera sortir de la noirceur.

Obnubilée par son sentiment inébranlable de suprématie sur les autres espèces animales et végétales, elle oublie qu’elle est indissociablement liée à toutes les autres formes de vie et à tous les membres de sa propre race.

Sans une prise de conscience de son rôle et de son interdépendance avec le monde qui l’entoure, elle ne fera que s’enfoncer insidieusement dans les bas-fonds les plus sombres.

À faute de s’adapter, nous disparaîtrons


Le temps passe et nos gouvernants se tournent les pouces. La terre change en raison de nos actions et nous restons immobiles devant les modifications qu’elle connaît. Malgré les manifestations d’un bout à l’autre de la planète demandant des engagements concrets envers les perturbations climatiques, nos élus les ignorent, car ils sont trop occupés par l’économie et la préservation des avantages de leurs riches amis.

Le monde continue de tourner, de se dégrader, les profits de rentrer dans les coffres des grandes entreprises et les politiciens reçoivent encore et toujours leurs dus de la part des plus nantis afin de maintenir le statu quo.

Devons-nous attendre d’être au bord du précipice avant de réagir? Le capitalisme est un cancer qui ronge la vie elle-même et rien ne subsistera après son passage.

Des dizaines de milliers d’années d’évolution n’auront qu’été vaines pour l’espèce humaine. Au lieu d’évoluer, de s’adapter et de modifier notre mode de vie, nous continuons comme des enfants inconscients à répéter les mêmes erreurs et notre avenir est aussi incertain que celui des dinosaures, voilà 160 millions d’années.

Une petite histoire de fin du monde

Dans ce monde où j’habite, l’air est crasseux et les ressources manquent. L’eau potable se fait rare et les hommes s’entassent dans des villes grises, polluées et sans attrait. Les hivers ont depuis longtemps cessé de succéder aux étés et la canicule se fait sentir à toute période de l’année.

Depuis mes plus lointains souvenirs, les rues sont bondées de pauvres gens n’ayant aucun abri et nulle part où aller. Les autorités publiques distribuent à l’occasion ici et là de médiocres vivres à la populace qui crie famine pendant que les plus riches se réservent les denrées les plus prisées qui se font de plus en plus difficile à dénicher.

Les matériaux et les énergies se raréfient en conséquence de leur exploitation abusive et prolongée par l’élite qui fut aveugle devant ses comportements irréfléchies dans le passé. De nos jours, ne pensez pas trouver un réfrigérateur ou un micro-ondes au commerce du coin. Cette époque est maintenant révolue et ces anciens produits de consommation tombent en ruine car on ne trouve plus personne pour les réparer.

Sur ma terre, seul demeure l’humain en tant que richesse exploitable et les privilégiés n’hésitent pas à déterminer son prix à leur guise. Il y a trop d’hommes marchant sur une planète devenue trop petite et leurs valeurs n’équivauent qu’à l’utilité que lui trouve la classe opulente. Parfois, devant le manque de moyens de subsistance, les plus faibles sont servis en nourriture aux plus forts dans la plus complète indifférence. Ici, l’Homme est concrètement devenu un loup pour l’Homme.

Il y a plusieurs années, mon grand père m’a raconté avant de partir pour le grand voyage que le monde d’autrefois était fort différent et se demandait comment nous avions fait pour en arriver là…

Note: ce texte est inspiré du film « Soleil vert » et cherche à conscientiser à la problématique de l’environnement.

Au royaume des imbéciles…


Il y a un royaume que vous connaissez où les habitants n’ont aucune conscience des répercussions de leurs gestes. Comme un idiot sciant la branche sur laquelle il se maintient, leurs actions menacent de plus en plus leur survivance.

Le Roi de cette contrée en péril clame à ses sujets de jouir de la vie sans penser au lendemain tandis qu’on empile d’indécentes richesses dans le palais royal. Les champs de blé se vident, l’eau des puits commence à se tarir et les forêts meurent à petit feu.

Contre toute attente, on ne fait rien. On se cache la tête sous le sable. Les conseillers du Roi le rassurent en lui disant que tout va bien.

Et les paysans, dont la pensée est totalement atrophiée par les beaux discours du Roi et de sa cour, offrent stupidement toujours et encore leurs services à l’élite monarchique qui s’enrichit excessivement.

Malgré l’évidence d’un futur incertain ainsi que problématique, rien ne bouge sur ces terres autrefois prospères. Les ressources commencent à manquer, la pauvreté s’installe pernicieusement et le peuple accepte le tout sans quémander de changements cruciaux à la pérennité de son existence.

À croire qu’au royaume des imbéciles, rien n’est impossible…

Une odeur de décadence


La civilisation occidentale se perd elle-même par son mode de vie ultra individualiste et son système économique à la croissance effrénée. Sa consommation outrancière des fruits de la terre afin de combler des instincts matérialistes primaires détruit le monde et son inconscience la mènera à sa propre perte.

Des tueries dans les écoles, des films pornographiques, des scandales financiers à grande échelle, le crime organisé, les gangs de rues, la drogue, la hausse de la pauvreté, la détérioration de la qualité de l’éducation pour le plus grand nombre, la délocalisation d’entreprises au bénéfice du tiers-monde, la diminution du nombre de spermatozoïdes chez le male humain, la multiplication des dépotoirs, la dégradation de la qualité de l’air, de l’eau, de la nourriture sont des indications d’une crise sociétale et environnementale majeure à l’intérieur de l’Occident.

Et les problèmes ne s’arrêtent pas la. La jeunesse est désabusée de l’avenir, la surconsommation maladive est bien ancrée dans les mœurs, l’endettement massif des individus est chronique, le cynisme entache le monde politique, la pollution de la biosphère continue de plus belle malgré de beaux engagements politiques de plusieurs pays de la planète et l’économie capitaliste exploite encore et toujours plus toutes les ressources du globe sans considération pour le lendemain de la race humaine.

Le réveil sera brutal. Les dernières générations se sont payées la traite et le fardeau sera lourd à porter pour notre descendance. Lorsque la fête sera terminée, nos enfants et petits enfants nettoieront les dégâts et maudiront leurs ancêtres d’avoir permit cela.

Toute civilisation a une durée de vie limitée dans le temps. Elle naît, croit, vieillit et meurt, comme toute chose sur cette terre. La nôtre est à son apogée et les signes de déclin se multiplient. Malgré son hégémonie planétaire, la civilisation occidentale battra de l’aile et implosera d’elle-même comme le fit l’empire romain antique. Ses contradictions internes la déchireront de l’intérieur et ne laisseront dans un millier d’années que des reliques de centres commerciaux, de grandes autoroutes ou de restaurants McDonald délabrés.

Un monde sans dessus dessous


Un article du journal « The Guardian » de Grande Bretagne inspiré d’un rapport de l’armée britannique trace un futur perturbé du monde. Cette analyse prospective évoque une paupérisation de la planète, un boom démographique dans les pays sous-développés, une baisse de la natalité en Europe et la prolifération de groupes criminels et terroristes.

On prédit, sans surprise, que l’Inde et la Chine joueront un rôle économique déterminant dans le monde. L’espace devrait se militariser à l’extrême, devenant un atout stratégique incontournable de la géopolitique planétaire. Par ailleurs, la bombe à neutron, éliminant les êtres vivants mais laissant intacte les infrastructures, serait privilégiée face à un accroissement sans précèdent de la population. On estime à 8,5 milliards le nombre d’êtres humains sur la planète en 2035, dont 98% se localiseraient dans les pays en développement.

Les classes moyennes occidentales pourraient aussi se révolter contre les écarts grandissants de la richesse. Elles constitueraient un nouveau prolétariat, tel qu’énoncé par Karl Marx au XIXe siècle, revendiquant une meilleure répartition économique des revenus et du capital.

En 2010, la moitié de la population vivrait dans les centres urbains, et ce chiffre augmenterait à 60% en 2035, exacerbant ainsi les conflits sociaux. Le fossé démographique se fera aussi de plus en plus grand entre les pays du nord et du sud. L’Occident verra sa population vieillir rapidement tandis que dans les pays en développement, le poids de la jeunesse se fera de plus en plus grand. L’agitation politique qui s’en suivrait susciterait la montée de régimes nationalistes et socialistes à travers le tiers-monde en corrélation à l’appauvrissement des habitants.

Les mouvements politiques radicaux ainsi que les factions terroristes s’opposeront au capitalisme global aggravant les inégalités sociales. Des regroupement violents de communistes, d’écologistes et des terroristes musulmans se répandraient à travers le globe dans le but de déstabiliser l’ordre mondial. Ces derniers pourraient même collaborer ensemble, malgré leurs différences idéologiques, afin d’optimiser l’impact de leurs interventions.

Coté environnemental, la fonde de l’Arctique devrait perturber les courants chauds océaniques modifiant le climat, particulièrement en Europe, qui connaîtra une baisse marquée de la température.

Rien de bien rassurant dans ce monde en ébullition. Bien que cette étude ne soit qu’un exercice hypothétique, elle donne tout de même froid dans le dos. Mais le futur n’est pas écrit dans le marbre, il est encore possible de changer les choses. Un meilleur équilibre des revenus et des richesses, des lois strictes en matière de protection de l’environnement et une acceptation des différences des nombreuses cultures dans le monde seraient les premières étapes à suivre afin d’endiguer ce sombre futur.