Comment faire tomber un président

Rien n’est joué pour la reconduite de Barack Obama à la présidence.

Malgré son trésor de guerre bien garni et l’approbation récente d’un Américain sur deux, le milieu des affaires semble le bouder tandis que le cours haussier du pétrole à la pompe gruge sa cote de popularité – celle-là qui vient de passer dernièrement sous la barre des 50 %.

Inutile de dire que les forces se liguant contre le premier président noir de l’histoire américaine sont quasi omnipotentes et ne reculeront devant rien pour barrer la route du pouvoir exécutif à Barack Obama.

D’abord, il y a les pétrolières qui ne portent pas l’actuel président dans leur cœur.  Remémorons-nous qu’Obama veut libérer les États-Unis de sa dépendance au pétrole et désire instaurer un programme de conversion vers des énergies renouvelables et donc plus écologiques.  Ainsi, est-ce que le prix du pétrole raffiné pourrait être gonflé sciemment par les pétrolières – par l’entremise des raffineries qu’elles possèdent – pour nuire à la réélection du président qu’elles abhorrent?

Ensuite, exacerbant l’incertitude sur le marché pétrolier, les deux favoris à l’investiture républicaine, Rick Santorum et Mitt Romney, ne cessent de brandir les armes contre l’Iran et son projet nucléaire : le premier promettant de lancer un ultimatum et le second envisageant une intervention militaire –  rien pour freiner la spéculation et l’explosion des prix de l’or noir.

L’influence de ces deux groupes opposés à Obama – unis depuis toujours par une alliance tacite et doutant des changements climatiques – paraît converger pour le détrôner de la présidence.

En vérité, ce ne serait pas la première fois que des puissances occultes s’unissent pour influer sur le destin politique d’une nation…

Niveau de difficulté de texte selon Scolarius d’Influence Communication : 211 (initié)

Oligopole et prix du carburant à Montréal

Parlons du prix élevé du carburant dans la grande région métropolitaine. 

 

Comment expliquer les tarifs de plus de 93 cents le litre à Montréal tandis que le baril de pétrole est à un coût baissier de 37.92$US sur le marché mondial et que certaines régions du Québec affichent des prix de plus de 10 cents inférieurs? 

 

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En fait, depuis 8 mois, le cours de l’or noir ne cesse de décliner en raison d’une baisse générale de la demande mondiale mais il semble que la loi de l’offre et de la demande ne s’applique pas au marché de Montréal.   En fait, depuis un mois, la valeur du litre d’essence n’a cessé de croître.

 

L’explication peut se traduire ainsi : les grandes raffineries canadiennes (Irving, Ultramar, Esso, Shell) possédant un oligopole dans la transformation et la distribution du pétrole raffiné au Canada imposent des prix gonflés dans les marchés plus populeux comme Montréal afin de renflouer leurs pertes de profits des derniers mois.

 

Une prise d’otage, voilà tout.  Les automobilistes du grand Montréal ne peuvent se passer de pétrole et l’on exploite à fond cette faiblesse.

 

Ici, la loi de l’offre et de la demande ne s’applique pas car la production est contrôlée par quelques compagnies et celles-ci distorsionnent l’efficacité de cette « loi économique » à leur avantage.