Le participalisme et l’après capitalisme

ac« Le participalisme implique une réappropriation populaire des moyens de production ; bien entendu le plus souvent sans le consentement des propriétaires. Ceux qui travaillent s’expriment de plus en plus ouvertement en faveur d’une nouvelle forme d’économie, mais leurs entreprises restent essentiellement des structures soumises à une quête sans fin de profits. Et les luttes se poursuivent pour de meilleures conditions de travail, pour redéfinir les emplois, etc. Mais lorsque la bataille aura été gagnée, il n’y aura plus à se battre contre une classe de propriétaires avides de profits ou une classe de coordinateurs cherchant à maximiser leurs avantages. Pour empêcher que nos adversaires trouvent assez de monde pour brandir les armes qu’ils possèdent en masse, il faut fournir à leurs « volontaires » des raisons pour qu’ils n’acceptent plus de jouer le jeu des dominants. Le participalisme fournit ces raisons. »

Michael Albert, auteur du livre « Après le capitalisme »

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Crise du capitalisme et après-capitalisme selon Hervé Kempf

 

 

HERVÉ KEMPF : « D’abord journaliste scientifique pour Science et Vie Micro, le choc de la catastrophe de Tchernobyl le pousse à se consacrer aux questions écologiques . Après avoir fondé Reporterre, travaillé pour Courrier International, La Recherche, il se spécialise sur les questions environnementales au journal Le Monde et reste proche de la mouvance altermondialiste.

Il est élu au conseil de gérance de la Société des rédacteurs de Le Monde (SRM).

Dans Comment les riches détruisent la planète, il souligne les liens entre crise sociale et la crise écologique et tente d’expliquer pourquoi aucune solution décisive n’est mise en place pour remédier à la seconde au sein de nos sociétés contemporaines.

Suite au succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues, il approfondit sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, livré axé sur le système capitaliste. »  –  SOURCE: Wikipédia