« Le participalisme implique une réappropriation populaire des moyens de production ; bien entendu le plus souvent sans le consentement des propriétaires. Ceux qui travaillent s’expriment de plus en plus ouvertement en faveur d’une nouvelle forme d’économie, mais leurs entreprises restent essentiellement des structures soumises à une quête sans fin de profits. Et les luttes se poursuivent pour de meilleures conditions de travail, pour redéfinir les emplois, etc. Mais lorsque la bataille aura été gagnée, il n’y aura plus à se battre contre une classe de propriétaires avides de profits ou une classe de coordinateurs cherchant à maximiser leurs avantages. Pour empêcher que nos adversaires trouvent assez de monde pour brandir les armes qu’ils possèdent en masse, il faut fournir à leurs « volontaires » des raisons pour qu’ils n’acceptent plus de jouer le jeu des dominants. Le participalisme fournit ces raisons. »
Michael Albert, auteur du livre « Après le capitalisme »
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