Démocratie de papier

Cet article a été publié dans Le Soleil de Québec, le 3 octobre 2022

Jair Bolsonaro, président d’extrême droite sortant du Brésil, a obtenu, contre toute attente, 43% des voix au premier tour de la présidentielle face à son adversaire socialiste Lula da Sylva à 48%.

Pourtant, son mandat n’a été qu’une suite de démonstration d’incompétence, de déconnexion de la réalité (surtout en environnement), de mépris des minorités et des pauvres dans un pays déchiré par les inégalités sociales.

Et le pire est qu’une grande partie de son électorat se retrouve justement parmi les classes sociales les moins richissimes ainsi que les moins éduquées, et elles sont donc les plus réceptives à la désinformation et à la propagande d’une droite au service des grandes fortunes brésiliennes.

Ceci met donc en lumière un fait évident: la démocratie politique sur papier est bien jolie, mais son espérance de vie est limitée si la démocratie économique (et donc effective) égalisant les chances pour tous ne vient pas la soutenir dans la réalité.

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La Russie des extrêmes

Cet article a été publié dans Le Devoir, le 13 août 2022 et dans Le Soleil de Québec, le 19 août 2022

L’histoire contemporaine de la Russie fut mouvementée et les événements récents en Ukraine tendent encore à le démontrer. En 1917, elle se sortit des griffes du régime monarchique des Tsars avec la prise du pouvoir des bolcheviks et 72 années plus tard, après la déroute de l’expérience communiste en ce pays, la Russie tenta de copier le modèle de la démocratie libérale qui s’avéra être aussi un échec dans un pays où les mœurs démocratiques ne se sont jamais vraiment développées.

Nous le savons, Poutine règne désormais en maître en son pays depuis plus de 20 ans. Les nombreux opposants politiques sont emprisonnés, voire pire. Les médias indépendants du régime ne sont qu’une vue de l’esprit, encore plus depuis la guerre en Ukraine. Poutine déclare même sans ambages que son pays s’aligne maintenant dans l’axe des pays autocratiques qui sont opposés à la démocratie occidentale (dans lequel figure aussi la Chine).

Dans la foulée, le pays du Grand Ours sombre de plus en plus vers l’ultraconservatisme aux accents nationalistes avec l’adoption de nouveaux amendements à la Constitution russe interdisant le mariage homosexuel et privilégiant l’enseignement patriotique à l’école, entre autres. Par ailleurs, il existe même un parc d’attractions familial consacré à la glorification de l’armée russe — ce qui aurait fait pâlir de jalousie les plus fervents partisans du national-socialisme de l’Allemagne du Troisième Reich.

De plus, la Russie, tout comme son adversaire naturel, les États-Unis, n’est pas à une contradiction près. Elle délaissa un régime communiste pour se vouer corps et âme au capitalisme en moins d’une génération, tout en reproduisant les pires travers de ce système économique : les inégalités en Russie sont parmi les plus criantes du G20, l’impôt sur le revenu est à taux unique (ce qui est une mesure régressive favorisant les plus riches) et le 1 % des mieux nantis, c’est-à-dire les oligarques, détient la moitié de la richesse nationale.

Cette invasion de l’Ukraine par la Russie nous révèle aussi d’autres contradictions. Le régime de Poutine, dont les tendances fascistes sont évidentes, reproduit les mêmes politiques expansionnistes d’un certain chef allemand autoritaire du XXe siècle que le peuple russe a pourtant combattu avec acharnement pendant la Deuxième Guerre mondiale. Qui plus est, le chef du Kremlin accuse fallacieusement le gouvernement ukrainien d’être d’obédience nazie pour mieux justifier une simple « opération militaire spéciale » et pour camoufler du même coup son propre autoritarisme d’extrême droite…

La dérive identitaire

Cet article a été publié dans Le Soleil de Québec, le 10 juin 2022

Le recrutement de Bernard Drainville par la CAQ a eu l’effet d’un tremblement de terre selon certains. On évoque dès lors la confirmation de la disparition prochaine du Parti québécois du paysage politique et la consécration du virage identitaire de la CAQ recrutant en grande pompe le fondateur du défunt projet de loi sur la  « Charte des valeurs québécoises » du dernier gouvernement péquiste, une loi qui aurait été encore plus restrictive que l’actuelle loi 21 (sur la laïcité de l’État) si elle avait été adoptée à l’époque.

On peut se demander comment le nationalisme du temps de René Lévesque a-t-il pu évoluer ainsi? Voici que d’un nationalisme plutôt inclusif et émancipateur, le peuple québécois glisse lentement vers son opposé, un nationalisme fermé et réactionnaire.

La CAQ semble devenir progressivement le refuge de tous les nationalistes déçus cherchant un exutoire. À défaut de réussir la souveraineté politique, on se réfugie maintenant dans la lutte pour les « valeurs culturelles », pour la protection du français et pour un contrôle accru en immigration comme planche de salut d’un peuple qui hésita, deux fois plutôt qu’une, à faire le grand saut vers l’indépendance.

Bien que cela soit compréhensible dans le contexte d’un recul du français au Québec, cette nouvelle approche nationaliste n’est toutefois pas sans péril.  Si l’histoire nous apprend quelque chose, c’est que les possibilités de dérive vers un nationalisme revanchard, xénophobe et chauvin aux graves conséquences sont bien réelles et ne relèvent pas de l’utopie — surtout dans un proche avenir dans lequel l’immigration sera de plus en plus présente afin de contrecarrer le vieillissement de la population et de combler le manque de personnel autant dans les services publics que l’entreprise privée.  

Espérons que les Québécois seront assez sages pour choisir ultimement une autre façon que ce type de nationalisme afin d’exprimer leur sentiment national ainsi que leur inquiétude face à leur survie.

Déliquescence démocratique

Cet article a été publié dans Le Soleil de Québec, le 20 avril 2022

Une course haletante se profile entre les deux candidats au deuxième tour de la présidentielle française, Emmanuel Macron et Marine Le Pen – qui s’affrontent pour une seconde fois au deuxième tour – et le résultat pourrait bien tracer le chemin qu’empruntera le modèle de la démocratie libérale dans le monde lors des prochaines décennies.

Après un président Donald Trump qui a ébranlé les fondations des institutions démocratiques aux États-Unis par ses actions ainsi que son non-respect du jeu démocratique et qui a eu une résonance toxique dans les autres démocraties de la planète, une éventuelle victoire de Marine Le Pen fragiliserait encore plus un système politique déjà mis à mal par le désenchantement des électeurs se traduisant par un cynisme entourant la chose politique et une méfiance envers les politiciens. Nous avons pu d’ailleurs noter une diminution en Occident du taux de participation aux élections depuis les années 80.

Surtout, en toile de fond, il y a aussi toute la symbolique qu’amènerait une victoire de l’idéologie d’extrême droite de Marine Le Pen en France qui fut, rappelons-le, la deuxième démocratie libérale de l’histoire (1789) après que la toute première démocratie libérale, issue pareillement d’une révolution (1775), les États-Unis, ait aussi fleurté avec une telle dérive idéologique antidémocratique avec la présidence de Donald Trump. Il est difficile de faire pire comme image de déliquescence de la démocratie libérale lorsqu’une grande partie des populations des deux premières nations qui l’ont adoptée semblent vouloir lui tourner le dos.

Mais le plus inquiétant est que ces mouvements néofascistes en sols américain et français cherchent à saper les traditions démocratiques et de liberté qui se sont développées depuis le siècle des Lumières (1715 à 1789), particulièrement en France, en faisant fi du fait que c’est à partir de ce moment charnière que la civilisation occidentale a rejeté l’autoritarisme politique hérité de l’ancien régime médiéval tout en mettant en valeur la connaissance. En effet, cet ancien régime se caractérisait par une société fermée aux idées du progrès et par une gouvernance absolutiste (incarnée par le Roi) très autoritaire et dénuée de respect envers les libertés fondamentales ainsi que les droits politiques que nous considérons comme acquis de nos jours et que certains partis politiques aimeraient bien édulcorer.

Et, ironie de l’histoire, profitant des largesses de la démocratie libérale qu’ils méprisent pourtant, voici que ces mouvements politiques d’extrême droite aspirent à rétablir un régime autocratique, considéré comme idyllique, en canalisant un vote de protestation autour de leur cause dans l’espoir de faire élire leurs chefs aux penchants autoritaires au sommet de l’État, tels de nouveaux monarques, qui rêvent depuis toujours de se débarrasser de l’héritage du libéralisme politique afin d’imposer leurs programmes politiques réactionnaires…

Médias et complotisme

Cet article a été publié le 31 janvier 2022 dans le journal Le Soleil et Métro Montréal

Photo de Produtora Midtrack provenant de Pexels

Les manifestations se déroulant à Ottawa nous montrent encore le spectacle de la grande méfiance, voire de la haine envers les médias, de tous ceux qui gravitent autour du complotisme – plusieurs journalistes ayant été harcelés lors de l’événement, comme ce fut aussi le cas dans plusieurs autres événements du genre.

« Les médias nous mentent », voilà le mantra de ces protestataires qui préfèrent donner toute leur confiance à des réseaux sociaux inondés de désinformation. Nous pourrions bien donner du poids à une telle assertion, mais rien de probant ne permet d’arriver à une telle conclusion.

Tout d’abord, le journalisme est un programme universitaire qu’un bon nombre de journalistes suivent et le Conseil de presse du Québec peut blâmer les inexactitudes et la démagogie de certains journalistes ou chroniqueurs.

De plus, affirmer que tous les médias du Québec, du Canada ou même du monde font partie d’un grand complot relève d’une méconnaissance profonde du milieu de l’information et de l’histoire des démocraties libérales. Au contraire des dictatures les plus implacables qui contrôlent intégralement la diffusion de l’information afin de protéger leurs régimes, notre système politique accepte la diversité des sources d’information en permettant à plusieurs acteurs médiatiques de couvrir l’information, la transmettre et aussi de l’interpréter par des analyses et des chroniques. Ainsi, le gouvernement et l’opposition peuvent se faire entendre sur diverses tribunes et ils ne contrôlent donc pas unilatéralement le flux d’information.

D’autres affirment que les médias sont « achetés » par le gouvernement. Il est un fait que les médias, écrits surtout, ont de la difficulté à rivaliser avec Google, Facebook et consorts qui grugent une grande partie de leurs anciens revenus en détournant la publicité et en diminuant leurs abonnements. Le Québec et bien d’autres gouvernements dans le monde subventionnent alors les médias d’information afin d’en préserver l’existence et permettre une multiplicité des sources d’information vitale en démocratie. Il s’agit tout de même d’un phénomène relativement récent et ce soutien gouvernemental ne constitue pas un trait historique fondamental des démocraties libérales. En fait, avant l’avènement d’internet, c’était plutôt chose rare.

Par ailleurs, il est hautement improbable qu’un complot ourdi par des groupes obscurs au niveau planétaire ait prise dans un environnement médiatique dont les acteurs peuvent être de différentes allégeances politiques (gauche ou droite) et être de propriété privée, publique ou coopérative. Inévitablement, une fuite mettant à jour la mascarade coulerait.

Enfin, il est aisé de critiquer les médias et la profession journalistique. Certes, comme toute activité humaine, il peut y avoir des dérapages et des erreurs. Cependant, la garantie d’une information aux pôles multiples, malgré ses défauts, est une assurance contre la désinformation propagée en ligne et un rempart aux forces antidémocratiques qui tentent de saper la tradition et les institutions démocratiques dans l’objectif d’obtenir le pouvoir dans un but contraire à l’intérêt collectif.

L’autre contre-pouvoir

Cet article a été publié dans Métro Montréal le 13 janvier 2021 et dans Le Devoir le 14 janvier 2021

L’influence de l’argent en politique américaine

La décision de plusieurs grandes entreprises américaines de ne plus financer les élus, surtout républicains, qui n’ont pas dénoncé ouvertement l’insurrection du 6 janvier au Capitole fut une surprise pour bien des analystes.  Mais elle met en lumière l’influence du pouvoir économique, en général négative, mais pas toujours, sur la vie politique américaine.

La vaste majorité des grandes démocraties occidentales ne permettent pas les dons politiques des entreprises privées lors des élections afin d’éviter collusion et corruption.  Toutefois, au pays de l’ultra capitalisme, le privilège de promouvoir ses intérêts avec son argent est considéré comme un droit fondamental.  Un phénomène qui s’est accentué avec l’avènement des Super PAC à la suite d’un jugement de la Cour suprême en 2010.

Avec l’initiative de ces grandes sociétés de mieux cibler les récipiendaires de leurs contributions politiques, on assiste à une nouvelle prise de conscience du milieu économique de son influence sur les affaires de l’État et de la nation.

La balance et l’équilibre des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) dont s’inspire la Constitution américaine sont des concepts bien connus en science politique. Les grandes entreprises, par cette action concertée, essaient de jouer un rôle de contre-pouvoir, un cinquième pouvoir après le quatrième pouvoir des médias, face à des représentants et sénateurs républicains qui ont oublié leurs responsabilités envers la démocratie américaine pour satisfaire leur désir de réélection.

Pour les dirigeants de ces entreprises, un climat politique instable est néfaste pour les affaires.  Ce n’est pas souvent le cas, mais ici leurs intérêts convergent avec ceux de la préservation des institutions politiques démocratiques américaines…

Frères ennemis

Cet article a paru dans Le Devoir,  le 15 février 2016

Les victoires respectives des «  outsiders  » Donald Trump et de Bernie Sanders aux primaires du New Hampshire – ce petit État de taille démographique relative, mais considéré souvent comme influent lors des élections présidentielles – ont pu surprendre en raison de l’opposition idéologique de ces deux candidats aux clientèles fort différentes.

Ce résultat extrême dans ce laboratoire politique du New Hampshire traduit une nouvelle tendance dans le système bipartite américain à la polarisation des options. Face à un candidat républicain xénophobe et réactionnaire, les électeurs du parti démocrate se sentent poussés à rétablir la balance en favorisant une «  Némésis  » socialiste située de l’autre côté du spectre politique.

Ce phénomène nous remémore une autre époque, celle de l’Europe d’avant-guerre des années 30, dans laquelle deux idéologies aux antipodes s’affrontaient dans une civilisation en crise sociale et économique en proposant chacune sa solution radicale. Le socialisme et le fascisme étaient alors considérés selon certains penseurs comme des frères ennemis… tout comme Sanders et Trump peuvent l’être aujourd’hui.

Une ombre sur nos libertés

Avec le pire attentat terroriste depuis le 11 septembre 2001, l’horreur s’étend désormais des deux côtes de l’Atlantique, mais au lieu de venir du ciel, elle vient cette fois-ci des rues.

Il s’agit d’un cocktail contextuel explosif qui laisse craindre une réponse politique extrême de la part des électeurs en proie au désarroi et à l’impuissance.

On connaissait déjà depuis quelque temps la montée d’un certain populisme de droite en Europe et cet événement devrait mousser encore plus son ascendance… avec toutes les dérives que cela comporte  : instauration d’un État policier, effritement des libertés fondamentales et racisme rampant.

Jadis, les nazis avaient pu susciter une peur irrationnelle envers les Juifs avec de la propagande mur à mur. Imaginons alors ce qui peut arriver à une société avec un «  ennemi  » déambulant dans les mêmes rues et avenues que le simple citoyen et procédant à des exécutions de masse.

Le choix de Paris par les terroristes n’était pas fortuit. Au niveau de la psyché occidentale, elle est un peu le berceau de la modernité.

Dans la «  Ville lumière  » des terroristes de l’État islamique ont semé la mort et peut-être du même coup planté les graines de l’érosion du concept même de liberté sur lequel s’est érigée notre civilisation occidentale…

Un fascisme à l’américaine?

Comment expliquer la soudaine popularité de Donald Trump dans les rangs du Parti républicain? Et quels sont les risques inhérents à sa possible victoire à l’élection présidentielle de 2016?

La prospérité des États-Unis a pâli depuis une trentaine d’années et une certaine angoisse foisonne chez beaucoup d’américains de la frange anglo-saxonne encore majoritaire au pays mais dont la prépondérance serait menacée par le taux de natalité supérieur des communautés afro-américaine et surtout hispanique.

Donald Trump, archétype du rêve américain, joue sur ces tableaux et promet de redonner sa grandeur à l’Amérique tout en qualifiant les immigrants mexicains de violeurs et accusant les noirs américains de la responsabilité d’une supposée vague de crimes à travers le pays. Et il suggère un pouvoir policier accru en réponse à ces « problématiques ».

Populisme, référence à un passé glorieux de la nation, propagation de la peur de l’autre et xénophobie, désignation de boucs émissaires, État policier… tous des traits caractéristiques d’une idéologie que l’on croyait pourtant appartenir au passé : le fascisme.

L’historien Henri Michel évoquait en 1977 la possibilité que les États-Unis puissent un jour tomber dans les griffes de ce régime autoritaire dans son essai « Les fascismes »… et c’est malheureusement ce qui risque de se produire si Trump accède à la présidence avec un Congrès majoritairement républicain.

De quoi nous faire regretter l’époque de son prédécesseur républicain non moins controversé, G.W. Bush….

Une poutine néofasciste

Les parallèles entre le régime de Poutine en Russie et l’ancien Troisième Reich allemand d’Adolf Hitler ne sont plus à démontrer  : homophobie avouée ( une loi a été entérinée en ce sens); xénophobie rampante ( raids policiers contre les «  étrangers  »); contrôle des médias par l’État; pouvoir autocratique du gouvernement; répression des opposants politiques; et culte du chef.

Et, dernièrement, la ressemblance vient de se resserrer encore plus entre les deux régimes avec l’invasion de l’est de l’Ukraine par les forces armées russes et l’annexion antérieure de la Crimée.

En effet, tout comme les nazis ayant annexé les Sudètes en Tchécoslovaquie et l’Autriche à l’orée du deuxième conflit mondial sous le prétexte de réunir tous les Allemands de souche, le Kremlin use du même prétexte dans sa velléité d’étendre ses frontières en Ukraine afin de ramener au bercail les ressortissants russes de ce pays.

À l’époque, les futurs pays alliés avaient concédé aux demandes de l’Allemagne espérant ainsi atténuer ses ardeurs hégémoniques. Mais rien n’y fit. Hitler continua ses conquêtes jusqu’à l’invasion de la Pologne qui déclencha les hostilités de la Seconde Guerre mondiale.

Nous pouvons constater le même schème de pensée de la part de Vladimir Poutine. Après la prise de possession de la Crimée et de l’est de l’Ukraine, voici que ce dernier affirme lors d’un discours prononcé il y a deux jours devant une foule en liesse que «  le peuple russe et le peuple ukrainien sont quasiment un seul et même peuple  »… laissant présager des manœuvres militaires expansionnistes à venir.

Un pareil scénario que jadis se profile à l’horizon et advenant la conquête totale de l’Ukraine par la Russie, les puissances occidentales pourraient être obligées de monter dramatiquement le ton afin de sécuriser les frontières de ses alliés de l’OTAN jouxtant l’Ukraine.

Avec une telle «  poutine néofasciste  » composée d’ingrédients aussi indigestes, reste à savoir si l’histoire se répétera…