Tenons-nous le pour dit : les Caisses Desjardins ne sont plus que de vulgaires banques commerciales comme l’est la Banque Royale ou la Banque de Montréal.
En 2009, en pleine tourmente économique, la « coopérative » Desjardins annonçait fièrement avoir dégagé un bénéfice de 117 millions de dollars pour le premier trimestre.
Alors, afin de remercier son personnel et contribuer à la relance économique, elle a coupé 900 postes dans l’ensemble de son réseau!
Malgré tout, cela ne suffisait pas. Question de tirer plus de jus de ses chers coopérants et clients, elle réduisit la période de renégociation d’hypothèque sans pénalité de 8 mois à 4 mois!
Au-lieu de supporter les familles ayant perdu des revenus avec la crise économique, on les renfonce encore plus en les obligeants à rembourser leurs prêts hypothécaires jusqu’à quasi-terme avec les anciens taux oscillant à 5,5% tandis que les taux actuels jouent entre 3,5 et 4%! Ainsi, des milliers de ménages perdent souvent 200$ par mois jusqu’à ouverture de leurs contrats hypothécaires dans 1, 2, 3 ou 4 ans.
Mais qui a voté cette réduction de cette période sans pénalité? Les membres détenant des hypothèques? Ce serait surprenant. La direction en a décidé ainsi sans consulter ses coopérants et en se foutant bien de leurs sorts.
Une véritable autocratie.
Disons simplement qu’Alphonse Desjardins doit « spiner » dans sa tombe!
Il est bien loin le temps où les caisses populaires Desjardins avaient comme mission d’aider les petits épargnants et de développer les communautés locales.
Aujourd’hui, cette institution financière « coopérative » agit en véritable bandit de grands chemins et recherche plus la rentabilité de l’organisation que le bien-être de ses membres ou de la collectivité.
Et parlons des ristournes de plusieurs millions que l’on fait miroiter à la face de tout le Québec. D’où proviennent-elles? Elles sont générées par une surfacturation de services se traduisant par des frais pour tout et n’importe quoi.
En fait, on ne redonne que des miettes aux membres sur les prélèvements abusifs qu’ils ont payés.
Et récemment, comble de tout, un vice-président du mouvement coopératif Desjardins et économiste en chef de Desjardins a déclaré, quelques jours avant le dépôt du budget Bachand 2010, » qu’il faut envisager une hausse des tarifs et des taxes, notamment sur l’essence et que c’est à ce prix que les Québécois peuvent conserver les acquis sociaux auxquels ils tiennent ». Il s’est également adressé au gouvernement libéral pour lui recommander la réduction des taux de croissance de ses dépenses.
On réalise dès lors que les Caisses Desjardins sont plus que jamais très éloignées de la population et de leurs membres.
Le Mouvement Desjardins déclare être « Plus qu’une banque »… et il ne ment pas.
Il est bien pire que les banques!!!
Montrons à Desjardins qu’il ne doit plus nous prendre pour acquis parce qu’elle est une institution québécoise.
Boycottons Desjardins!
Par ici pour rejoindre le groupe FACEBOOK : « Boycottons les Caisses Desjardins »