Retour vers le passé pour le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Après les politiques rétrogrades à l’interne, comme le laxisme en environnement, les coupures à l’assurance-emploi, les lois plus sévères en justice, voici qu’il s’attaque à faire revenir en arrière les paradigmes contemporains des relations internationales.
En effet, le ministre de la coopération internationale, Julian Fantino, a récemment modifié la mission de l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Désormais, les investissements privés seront privilégiés dans les dossiers traités par cet organisme gouvernemental au détriment des subsides autrefois octroyés aux acteurs de la société civile à but non-lucratif.
Également, l’ACDI a aussi annoncé en 2011, par l’entremise de Stephen Harper, la création de l’Institut canadien international pour les industries extractives et la coopération – abus de langage et termes complètement antinomiques, s’il en est. Ce qui inquiète le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) qui y voit un danger pour les pays en développement en matière de protection de l’environnement, des droits des collectivités ainsi que pour l’aide aux entreprises locales, pierre angulaire dans l’élévation du niveau de vie des nations les plus pauvres.
Or, pourquoi qualifier ce changement de cap de l’ACDI comme un mouvement rétrograde en relation internationale? C’est simple.
Tout d’abord, associer le secteur des minerais à la coopération internationale constitue un sophisme éhonté. Ceci contredit le principe d’émancipation des peuples.
Les compagnies minières étrangères ayant des activités dans les pays du sud ne permettent en rien un développement optimal de l’économie. Elles peuvent créer quelques emplois, souvent peu rémunérés, en raison de l’absence ou de la faible réglementation en matière de travail. Mais, surtout, ces compagnies transnationales pillent les richesses minières de ces nations avec, plus souvent qu’autrement, l’appui du FMI et de la Banque mondiale qui dictent, à leur avantage, les politiques économiques, les conditions du marché et les normes du travail à coup de menaces de sanctions économiques.
Bref, avec les conservateurs se drapant de bonnes intentions, l’on nage en plein colonialisme digne des siècles passés dans lesquels les conquérants exploitaient sans vergogne les ressources des pays colonisés…
Faisait longtemps que tu n’avais pas écrit Jimmy? Très bonne analyse et oui, nous allons vers l’âge de pierre.
N’arrête pas Jimmy, même s’ils semblent s’en ficher éperdument, à Ottawa.
Joyeuses fêtes camarade, malgré les chamboulements, sincèrement.
À toi aussi Sylvain.
Facho Watch a partagé un lien.
il y a 14 heures
« Stephen Harper was a member of the ultra-right-wing Northern Foundation in 1989, Mr. Harrison documents that this was a group that had numerous Neo-Nazi skinheads as organizers, as well as a leadership that included a well-known white supremacist and anti-feminist crusader as a prominent leader that sought to take over the mass-media to enable the fulfillment of a right wing agenda. The Northern Foundation, with the support of corporate allies was able to get Mr. Harper elected in the first place by indeed, taking over the mass-media in Canada. This was done to shelter Mr. Harper from the kinds of critical journalism which had kept him out of power, in the first place. Corporate mass-media owners would seek to remake Mr. Harper and the Conservative Party from being ultra right, into a fabricated image of a non-threatening “moderately conservative” party. »
http://westcoastnativenews.com/stephen-harpers-northern-foundation/