L’humanité est à la dérive et personne n’ose sortir la tête du sable.
Les croyances religieuses des communautés pastorales d’antan ont cédé le pas à une nouvelle divinité contemporaine: le marché.
Le genre humain ne pouvant se passer d’idéalisme, la main divine a été remplacée par la « main invisible » du libre marché – comme s’il ne pouvait décider de sa propre destinée sans appeler à des forces intangibles.
Tel un nouveau prosélytisme – cette fois-ci économique -, les prêtres de la nouvelle idole répandirent la bonne nouvelle à un point tel que tout un chacun de part et d’autre de la planète finirent par s’agenouiller devant l’autel du productivisme capitaliste.
En conséquence, de nos jours, cette nouvelle confession consumériste acceptée comme dominante empiète désormais sur l’écosystème global et menace la pérennité même de l’humanité.
Ainsi, les ressources s’épuisent, de nombreuses espèces animales et végétales sont en voie de disparition, le climat planétaire se dérègle, la pollution de la biosphère atteint des sommets inquiétants – générant de plus en plus de cancers et de maladies.
Au niveau social, les écarts de revenus et les iniquités économiques s’accentuent.
Les tensions géopolitiques, suscitées par les velléités d’accaparation de ressources naturelles par les nations, pouvant dégénérer en conflits régionaux ou mondiaux, se multiplient proportionnellement à la raréfaction de celles-ci.
Cependant, tout semble être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les médias corporatistes se taisent devant de telles évidences et nous proposent des émissions insipides et futiles nous détournant des véritables enjeux.
Le monde a pourtant besoin de planification afin de faire face aux défis de demain.
Mais, nous nous fiions toujours sur la « main invisible » – en pure pensée magique -, censée tout contrôler et qui réglera tous nos problèmes.
Pourtant, le sacro-saint marché a maintes fois montré ses limites.
La crise financière de 2008 – dont on ressent encore les secousses -, les prix élevés de l’alimentation et du pétrole et les oligopoles antinomiques à la libre concurrence travestissant les lois du marché sont autant de preuves de la faillite du nouveau dogme mercantiliste.
Semblable à un navire sans boussole, la course de la race humaine risque de s’échouer sur les rivages toujours renouvelés de l’histoire…
Niveau de difficulté de texte selon Scolarius d’Influence Communication : 168 (universitaire)
Bravo! Il est plus que temps que l’humain retrouve son pouvoir intérieur et reprenne en main SA planète !
J’ai d’ailleurs fait le saut (bon, pas tant que ça…) quand j’ai entendu Obama faire l’apologie du libre-marché lors de son dernier discours de la nation.
«Le monde a pourtant besoin de planification afin de faire face aux défis de demain.»
Tout à fait. Le concept de planification est malheureusement trop souvent associé à la planification soviétique basée sur de fausses données, ne visant qu’à satisfaire l’égo de ses dirigeants. Pourtant, nous planifions tous, les ménages (budget, vacances, etc.), les entreprises (qu’est-ce qu’un plan d’affaires, sino une planification?) et les gouvernements, même de droite (budget, prévisions à moyen terme, mesures en fonction du vieillissement de la population, etc.).
J’ai déjà élaboré cette question dans un billet sur la planification écologique. Disons que nous nous rejoignons!
« Le concept de planification est malheureusement trop souvent associé à la planification soviétique basée sur de fausses données, ne visant qu’à satisfaire l’égo de ses dirigeants. »
Il ne faut pas oublier que les régimes fascistes pratiquent aussi l’économie planifiée, en accord et avec la participation des grands industriels. Et même le New deal de Roosevelt se voulait aussi dirigiste.
« J’ai déjà élaboré cette question dans un billet sur la planification écologique. Disons que nous nous rejoignons! »
Oui, j’ai commenté!
Le Capitalisme de la connerie
Il est temps que cesse ce capitalisme sauvage des grands argentiers
qui nous mettent dans la merde tous les 5 ans afin de se remplir les poches et de plonger la classe moyenne dans un nouvel esclavage en
radiant 60 ans d’acquis sociaux. Il est temps de leur faire payer la facture de leurs conneries en les mettant en prison avec ces politiciens véreux qui n’ont que de grandes gueules et rien du tout entre les jambes. Il est temps que cesse l’avarice des grandes banques, qu’on aille chercher ces riches dans les paradis fiscaux qui ont anéanti
des millions de familles et de les traîner devant un tribunal international pour génocides économiques.
Le courage de Harper est de s’expatrier pour annoncer comment il va fourrer la classe moyenne des retraités qui ont fait leur part toute leur vie en modifiant leur régime de retraite. On leur enlève un droit lorsque ce gouvernement n’est pas foutu de faire des économies d’échelle en supprimant les abus de ses ministres. Faire un lac artificiel de 50 millions de dollars juste à côté d’un immense lac naturel pour épater la galerie de voleurs venus discuter de notre avenir lors du sommet économique de Toronto et de permettre à Tony Clément de s’en mettre plein les poches.
Harper qui achète des avions de combat aux coûts faramineux de 106 milliards de dollars (car les contrats de ce type dépassent toujours de 300% les budgets prévus) et s’en va faire la morale aux autres sur la bonne économie du Canada.
Chose qu’il n’ose dire… c’est que notre bonne économie vient du fait que la Chine a une voracité d’ogre pour nos ressources naturelles afin de protéger sa croissance économique. Il ne faut pas faire partie du groupe MANSA pour savoir que seule la classe moyenne fait tourner les économies de ce monde en consommant et que sans consommation et bien il y a de sérieuses récessions pour ne pas dire de profondes dépressions comme ce fut le cas dans les années 30.
Ont-ils déjà oublié les erreurs de cette période dans laquelle les gouvernements ont adopté des mesures austères qui nous ont amenés directement vers la deuxième guerre mondiale.
Rappelez-vous ce proverbe messieurs les politiciens
(Quand il n’y plus de foin dans l’écurie, les chevaux se battent)
Quelles transformations ??
Les financiers de se monde établissent leurs propres règles et dictent leurs volonté aux pantins qui nous gouvernent.
Politiciens pour lesquels nous avons voté en leur donnant comme mandat de protéger la population canadienne et non leurs amis des pétrolières ou des grands banques qui ont leurs sièges sociaux dans les paradis fiscaux et ne payent pas leur juste parts de l’impôt grâce au fisc canadien.
Pour avoir une économie continue, il faut avoir une classe moyenne qui s’enrichit d’année en année et non comme c’est le cas en ce moment et depuis 15 ans… s’appauvrit de plus en plus au fil du temps.
Faites comme en Angleterre Monsieur Flaherty… où le gouvernement de David Cameron a créé une autre récession dans une récession existante. Bravo vous êtes sur la bonne voie pour répéter la même stupidité.
Le canada a survécu à la crise financière uniquement, grâce à ses ressources naturelles… Sans cela nous serions au même stade merdique que les autres membres du G20 qui vont mettre 20 ans à se remettre en selle pour corriger les erreurs d’aujourd’hui.
Bravo les technocrates économiques!
Toujours les mêmes cheveux blancs qui n’ont rien de nouveaux à ajouter à ces sempiternelles discussions économiques démodées, mais incapables de prendre de nouvelles initiatives en ce qui a trait aux nouvelles énergies renouvelables dans lesquelles des centaines de milliards de dollars sont à faire pour protéger nos acquis, tout en transformant l’économie du 19ème siècle en celle du 21ème afin de contrer le réchauffement climatique.
Alberta: L’eau douce dont nous avons 60% de toutes les ressources mondiale en est un bon exemple: 40 litres d’eau potable sont utilisés et gaspillés pouvant être vendus au prix de 80$ à Ottawa pour extraire1 litre de pétrole vendu 1$ le litre.
CHERCHEZ L’ERREUR!!!
Merci de ce long commentaire…