On peut prétendre tout et n’importe quoi en même temps. Voilà ce que nous apprend la Coalition pour l’Avenir du Québec (CAQ) de François Legault.
Choisissez votre menu. Il y en a pour tous les goûts dans le buffet à volonté de la CAQ : un peu beaucoup de droite, un tantinet de gauche, un grain de sel d’écologisme, un soupçon de nationalisme et une pincée de fédéralisme.
Cependant, un tel amalgame d’idéologies hétéroclites ne perdure jamais bien longtemps sur la houle des vérités politiques car une formation politique ne peut affirmer être tout ainsi que son contraire.
En effet, un parti politique se veut intrinsèquement la réunion de citoyens ayant les mêmes croyances politiques dans l’objectif d’une action commune. D’où la pluralité des partis représentants moult courants politiques présents dans la société.
Au mieux, ce nouveau né de la politique québécoise tanguera à droite et ne sera qu’une refonte de l’Action Démocratique du Québec en perte de vitesse.
Au pire, il se disloquera sous le poids de ses contradictions idéologiques…
J’espère en effet que ces contradictions, mises en évidence de façon encore plus évidente avec le recrutement de l’ADQ et de Rebello qui n’ont en commun que leur désir de garder leur siège de député et, qui sait, de devenir ministres, réveilleront les Québécois.
«un grain de sel d’écologisme»
Ah, tiens, ce grain doit être bien petit, car je ne l’ai pas vu… À moins que tu ne parles des cheveux poivre et sel de la nouvelle recrue de la CAQ!
«Au pire, il se disloquera sous le poids de ses contradictions idéologiques…»
Est-ce vraiment «au pire»? 😉
Legault aurait demandé à Rebello de preparer une plate-forme écologique ou quelque chose du genre. En transport je crois…
« Est-ce vraiment «au pire»? » Au pire pour ce parti! Pas pour nous, les québécois!
Très bien dit, et espérons que tu aies raison!