L’antisyndicalisme réactionnaire de Gérard Deltell

Plus ça change, plus c’est pareil à l’Action Démocratique du Québec.

D’un chef à l’autre, le même paradigme idéologique demeure malgré les déboires électoraux de cette formation politique. Ce qui se veut anachronique pour un parti qui prône le changement…

Le dogmatisme de droite et l’antisyndicalisme primaire pullulent encore parmi les rangs de l’ADQ, comme le témoignent les récentes déclarations négatives du chef, Gérard Deltell, à propos de l’entente de principe conclue entre le gouvernement et ses salariés syndiqués.

Pourtant, ici, le front commun syndical a fait preuve de bonne volonté en acceptant une moyenne de 1,2% par année de hausse salariale qui pourra être bonifiée si l’économie reprend en vigueur.  On s’entend que 1,2% n’est pas excessif, car l’inflation a atteint une moyenne de 1,72% par année au Québec depuis 2004 et que le taux d’inflation annualisé pour avril 2010 fut de 1,9% (selon Statistiques Canada).  Ce sont, en soit, des élévations salariales timides pour le demi-million d’employés de l’État.

Et même si ces hausses se voyaient indexer au coût de la vie, comme le prévoit l’accord, les revenus supplémentaires de l’État en parallèle avec la croissance de l’économie combleraient aisément la différence.  Il faut aussi mettre en lumière qu’une partie de ces concessions salariales reviendra dans les coffres du gouvernement via l’impôt sur le revenu.

De plus, le corps des employés de l’État, le plus nombreux parmi les états de l’Amérique du nord, a joué un grand rôle au Québec dans l’atténuation de la crise économique.  La présence d’une masse de consommateurs possédant un pouvoir d’achat stable a contribué au maintien de l’économie. En effet, le Québec s’est relativement bien sorti de cette tornade récessionnelle au contraire de la majorité des pays de l’OCDE.

Ainsi, la position de l’ADQ surprend.   On se serait néanmoins attendu à plus de souplesse et de désir consensuel pour un parti à la dérive dans la faveur de l’électorat. La seule raison soutenant ce point de vue ne peut qu’être idéologique.  L’ADQ pourfend les syndicats, point.  Pour ses sympathisants, les syndiqués sont des exploiteurs, voire des bandits, et ne méritent simplement pas d’exister.  Mario Dumont, co-fondateur et ancien chef de ce parti,  l’a lui-même soutenu : les syndicats n’existent que pour ramasser les cotisations syndicales de leurs membres.

En somme, Deltell fait la même erreur que Dumont : il se borne obstinément dans un carcan idéologique en dépit de l’opinion du public et il en paiera aussi la note.

Il attaque cette entente en affirmant que le gouvernement ne pense pas à la classe moyenne qui devra, selon lui, débourser les frais financiers de cette convention collective.

Mais Deltell se met les pieds dans les plats.  Après tout, les travailleurs de l’État représentent une partie importante de la classe moyenne.  En fait, ils composent près du quart de tous les contribuables québécois (dû moins ceux qui en paient).  Ajoutez à cela les conjoints ou conjointes de ces employés et l’on arrive à la moitié des salariés « imposés » du Québec qui seraient affectés par une diminution des conditions de travail des fonctionnaires prônée par l’ADQ!   Il n’est alors pas étonnant que les idées amenées par ce parti ne trouvent pas preneurs parmi la population.

Deltell se bat comme un diable dans l’eau bénite.  Il multiplie les sorties démagogiques dans l’espoir de rallumer l’ancienne flamme de l’ADQ ayant brillée de tous ses feux lors de  la campagne électorale de 2007.

Cependant, son parti est actuellement en crise.  Sa dette se chiffre à 640 000$ et il ne compte que 5 000 membres en 2010.  Or, ce n’est pas en tapant encore une fois sur le mouvement syndical, une recette qui a maintes fois prouvé son inefficacité, que Gérard Deltell pourra faire remonter la pente à l’ADQ.

32 réflexions sur “L’antisyndicalisme réactionnaire de Gérard Deltell

  1. «La seule raison soutenant ce point de vue ne peut qu’être idéologique. L’ADQ pourfend les syndicats, point.»

    Bien d’accord, l’ADQ a toujours été et est encore un parti antisyndical. Mais, il y a plus dans ce cas : les fonctionnaires et autres employés de l’État ont une autre tare pour la droite, ils travaillent pour l’État ! Or, les droitistes considèrent toujours que l’État n’est pas une solution, mais est le problème.

    Leur haine de l’État se transporte bien sûr chez ses employés. C’est ridicule, ces travailleurs n’ont pas à subir les conséquences de la vision anti-étatique de l’ADQ. Mais, quand l’idéologie fait office de cerveau, on ne doit pas s’étonner de ce genre d’attitude.

  2. Mais c’est encore pire Darwin. J’ai travaillé pour un CEGEP en 2002 et certains employés avalisaient une réduction de la taille de l’État! C’était au début de la popularité de l’ADQ…

    Je me suis levé et ai dit: euh… vous êtes des employés de l’État!

    L’art de se tirer dans le pied.

    Le brainwashing de droite marche aussi chez les employés de l’État!

  3. «Le brainwashing de droite marche aussi chez les employés de l’État!»

    Exact. J’ai connu un bon nombre de fonctionnaires et d’employés de l’État qui ne juraient que par le privé. Par contre, c’est moins fréquent aujourd’hui, maintenant qu’ils ont pu constater avec la montée de la sous-traitance depuis 20 ans que la légendaire efficacité du privé est … une légende et que cela coûte en général plus cher.

    «euh… vous êtes des employés de l’État!»

    J’ai déjà entendu à ce genre de remarque des réponses du type : «Ouais, mais nous autres, c’est pas pareil, on ne poigne pas le cul comme les vrais fonctionnaires». C’est en effet la force de la propagande de transformer tout ce qui est répété assez souvent en vérité…

    J’ai vécu la même chose dans le réseau des conseils d’orientation et comités de parents. Dans une enquête, la majorité des parents cotaient très bien leur école, mais mal l’ensemble du réseau public. Ouais, notre école est bonne, mais les autres sont pourries, tout le monde le sait !

    C’était écrit dans le journal et répété par les éditorialistes et chroniqueurs, donc vrai. Même si leur expérience contredisait ces affirmations, ils devaient être l’exception…

  4. As-tu entendu la réplique de Pierre Duhamel, le soi-disant économiste en chef de TVA, qui a pourfendu lui-aussi cet accord au 98.5 avec Paul Houde?

    Ce tata m’étonnera toujours par sa bêtise. Il dit que les autres provinces ont coupé ou gelé les salaires des employés de l’État et que ces derniers, au Québec, ne devraient pas avoir de régimes de retraite avantageux, comme le REGOP, car une bonne part des employés du privé n’ont pas de plan de retraite.

    Ok, donc, on devrait tout niveler vers le bas? Si les travailleurs du privé n’ont pas d’avantages viables, on devrait alors ramener tout le monde au même niveau?

    Pas surprenant que son boss, Pierre-Karl Péladeau, désire créer une chaine de TV droite dans l’ouest canadien…

  5. «As-tu entendu la réplique de Pierre Duhamel, le soi-disant économiste en chef de TVA»

    Non, j’écoute rarement les nouvelles à la télé (j’ai assez de La Presse et du Devoir à tous les jours, et du site de Radio Canada), et quand je le fais, c’est à RDI, parfois à R-C.

    J’ai eu des échanges du genre avec des libertariens et ai eu beau leur montrer les études de l’Institut de la statistique du Québec (qui montrent que, même ne tenant compte des avantages sociaux, dont le RREGOP, le salaire est moins élevé dans le public que dans le privé pour des emplois similaires et des employeurs semblables), rien à faire, ils transportent leur haine de l’État chez ses employés. Eux me répondaient par une études de l’IÉDM qui ne tient pas compte que les emplois de l’État exigent plus de compétence en moyenne que ceux du privé. Bref, cette étude mettait sur le même pied des salaires de serveurs au comptoir et d’ingénieurs.

    Des heures de plaisir… parles-en à Minarchiste !

  6. Selon le président actuel du Conseil du Patronat, les employés de l’État, malgré la différence salariale déficitaire avec le privé, sont plus avantagés si l’on considère le fond de pension et les autres avantages sociaux.

    Il se base lui-aussi sur des chiffres de l’ISQ.

  7. Dans ce cas, il compare avec le privé non syndiqué, ce que je ne considère pas équivalent. Et, même là, la différence est minime.

  8. Oui, c’est ce que j’ai conclu aussi. On parle d’une faible proportion. Mais, il s’agit tout de même d’un argument majeur pour leur camp. Sans compter la sécurité d’emploi dans la fonction publique, qui, selon eux, maintient l’incompétence. Sur ça, je ne suis pas d’accord. Il existe sûrement des mécanismes pour « tasser » les personnes ne faisant pas bien leur travail ou démontrant une crasse incompétence.

  9. Gérard Deltell a raison quand il dit que Charest a encore plié les genoux devant les fonctionnaires. On voit bien que ce n’est pas Charest qui dirige le Québec. Ce sont les fonctionnaires et les syndicats. On dit qu’au Québec, on vit dans une démocratie. Eh bien! Il faudrait peut-être se poser la question car à ce que je sache, ce ne sont pas les fonctionnaires et les syndicats qui ont été élu pour diriger le Québec. Charest vient d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants. Il y a trois raisons pour lesquelles Charest se devait de couper et non d’en donner: premièrement, il y a trop de fonctionnaires au Québec; deuxièmement, les fonctionnaires sont trop payés quant aux avantages sociaux et troisièmement, nous les vrais payeurs d’impôts du Québec, nous n’avons pu les moyens de les payer. Vraiment, il est temps que l’ADQ prenne le pouvoir avec Gérard Deltell en tête afin de mettre de l’ordre dans les organisations politiques du Québec et offre un meilleur avenir à nos enfants et à nos petits enfants.

  10. @Rejean Langlois

    Vous n’avez évidemment pas lu tout mon billet.

    Malgré tout, le fonctionnariat au Québec a été un atout pour lui pendant la crise économique. iL a permis une pérennité économique non-négligeable.

    Mais que voulez-vous? Une économie américaine avec de forts décalages économiques entre les individus et une criminalité foisonnante?

    La faiblesse de l’État a-t-elle empêché les États-Unis de sombrer dans la débâcle économique?

    Vous devriez considérer cela.

  11. «Oui, c’est ce que j’ai conclu aussi.»

    Il n’a pas tort mais moi non plus !
    Extraits de http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/remuneration/pdf2009/RapRenume2009.pdf

    page 13 :

    «En 2009, le salaire des employés de l’administration québécoise montre un retard de 8,7 % par rapport à celui des autres salariés québécois dans l’ensemble des emplois repères.»

    «La rémunération globale des salariés de l’administration québécoise est en retard de 3,7 % sur celle des autres salariés québécois dans l’ensemble des emplois repères.» La rémunération globale comprend les avantages sociaux, dont le régime de retraite. C’est cette donnée que j’avais en tête quand je pensais que le président du CP parlais des employés non syndiqués.

    «Les employés de l’administration québécoise ont un retard salarial de 6 % face à ceux du secteur privé dans l’ensemble des emplois repères.»

    «L’administration québécoise est en avance de 3,6 % sur le secteur privé en ce qui concerne la rémunération globale.» Il doit s’agir de l’extrait retenu par le président du Conseil du patronat.

    Cela semble lui donner raison, mais…

    page 15 et 16 :

    «La rémunération globale des employés de l’administration québécoise montre un retard de 10 % vis-à-vis de celle du secteur privé syndiqué.»

    «Sur le plan de la rémunération globale, l’administration québécoise est en avance de 10,7 % sur le secteur privé non syndiqué dans l’ensemble des emplois repères.»

    Bref, même si en moyenne, la rémunération globale des employés de l’administration québécoise est supérieure à celle des employés du privé, cela n’est dû qu’au secteur privé non syndiqué. Par contre, l’écart est quand même notable (11 %). Il n’en demeure pas moins qu’en comparant du comparable, les employés syndiqués du privé touchent une rémunération globale nettement supérieure à celle des employés de l’administration québécoise (10 %).

    «Dans l’ensemble des emplois repères, le passage d’un retard salarial à une avance pour la rémunération globale s’explique par les heures de présence au travail moins nombreuses dans l’administration québécoise.» Donc, ce n’est pas qu’ils gagnent plus, mais que leurs heures sont moins longues.

    Par ailleurs…

    À la page 38 (tableau IV), on peut voir que 25 % des emplois sont occasionnels. Si on ajoute les 15 % d’emplois à temps partiel, on arrive à 40 % d’emplois dits précaires.

    La sécurité d’emploi ne touche donc pas 25 % des emplois. En outre, oui, les employés réguliers peuvent être mis à pied pour incompétence ou par des mesures disciplinaires graduées ou immédiates dans en cas de perte du lien de confiance (vol, fraude, etc.). Mais, honnêtement, je ne crois pas que cela soit très fréquent.

  12. Si on n’avait pas les syndicats il faudrait les inventer. Mais je les inventerais sans sécurité d’emploie gratuite, sans promotion par ancienneté et moins nombreux.
    Le passage en douce de la crise est plutôt due selon moi à A) l’effondrement d’un viaduc en 2006 provoquant la mise en marche d’un gigantesque programme de réfection de nos viaducs et ce avant que la crise arrive B) à l’augmentation spectaculaire du prix de métaux qui a provoqué la grande prospérité en Abitibi et la Côte Nord et à la créativité des PME québécoises.
    Maurice Beaudet

  13. @ Rejean Langlois

    «nous les vrais payeurs d’impôts du Québec»

    Voulez-vous dire que les «faux payeurs d’impôts» (j’ignore ce que c’est) ne devaient pas avoir le droit de parole, ni le droit de vote ?

    «nous n’avons pu les moyens de les payer.»

    Je suis un vrai payeur d’impôt, et j’ai les moyens de payer plus. Il y a 10 ans, on payait l’équivalent de 5 milliards $ de plus par année, et je vivais quand même correctement.

    «On dit qu’au Québec, on vit dans une démocratie.»

    Une vraie démocratie, pour vous, serait-ce un endroit où les 40 % de contribuables qui ne paient pas d’impôt parce qu’ils ne gagnent pas assez d’argent n’auraient pas le droit de vote? Si oui, c’est un drôle de concept de la démocratie. Si non, je ne vois pas ce que vous voulez dire.

    «il y a trop de fonctionnaires au Québecx

    Quel ministère ou organisme gouvernemental fermeriez-vous ? Dumont et Deltell ont toujours refusé de répondre à cette question, sauf en disant «les inutiles» sans être capables d’en nommer un autre que les commissions scolaires (mais en transférant leurs responsabilités aux villes qui n’en veulent pas !).

  14. @Maurice Beaudet

    Aucun doute que les programmes d’infrastructures ont aidé. C’est même la recette idéale pour sortir d’une crise économique. On a déjà appliqué cela dans les années 30, après le krach de 1929. Mais, cela n’explique pas tout. Il s’agissait de mesures temporaires. La véritable raison réside plutôt dans une stabilité maintenue par une quantité de consommateurs au pouvoir d’achat non-affecté par la crise.

    Pour la prospérité due aux métaux, je crois que cela est négligeable. Les prix de ces ressources n’ont-ils pas chuté avec la crise en raison d’une demande plus faible (à part l’or peut-être)? Avez-vous des chiffres pour appuyer son influence sur le PIB?

  15. sylvainguillemette

    «C’est en effet la force de la propagande de transformer tout ce qui est répété assez souvent en vérité…»

    Goebbels disait la même chose, qu’un mensonge répété maintes fois, devenait vérité. Il était le ministre de la propagande en Allemagne nazie, sous le troisième Reich.

    «As-tu entendu la réplique de Pierre Duhamel, le soi-disant économiste en chef de TVA, qui a pourfendu lui-aussi cet accord au 98.5 avec Paul Houde?»

    Paul Houde, s’il a une mémoire d’éléphant, il a aussi la cervelle d’un moineau! Combien de fois l’ai-je entendu parler du communisme de Russie, ou du communisme de Chine, lui qui pourtant, connait très bien l’histoire de Chine et de Russie, et par conséquent, le fait qu’il n’y a jamais eu de communisme nulle part au monde…? Paul Houde est un de ces complaisants du réformisme capitaliste. Il a trouvé SA place, celle d’un propagandiste d’une station privée, qui pour se donner raison, fait comme ces autres (Paul Arcand, Gilles Proulx, André Arthur, Jeff Fillion, etc..), dans le populisme! Et tout le monde sait que les populistes ont «toujours raison»!

    @ Réjean Langlois

    «Ce sont les fonctionnaires et les syndicats. On dit qu’au Québec, on vit dans une démocratie. Eh bien! Il faudrait peut-être se poser la question car à ce que je sache, ce ne sont pas les fonctionnaires et les syndicats qui ont été élu pour diriger le Québec. Charest vient d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants.»

    Vous êtes dans l’erreur la plus patente et la plus contradictoire qui soit sur ce présent billet. Vous dites d’une part, que les syndiqués et les travailleurs en général, ne sont pas élus pour nous diriger, en appelant à la démocratie, et d’une autre part, que Charest le serait, alors que l’abstention de l’électorat aux dernières élections le rendent de façon évidente, en réalité, minoritaire, voire «sectaire», à l’image du gouvernement conservateur «de concédés» qui se prend pour un gouvernement unanime, et non seulement majoritaire ou minoritaire, comme il l’est . Vous dites une chose et son contraire! Il n’y a pas plus démocratique que le pouvoir aux travailleurs, plutôt qu’un mandat de 4 ans dédié à un servant de la minorité parasitaire qu’est la bourgeoisie. Si vous êtes un salarié, vous en êtes également le roi des aliénés. Pas le temps de mâcher mes mots pour de pareilles inepties.

    Et à ce que je sache, le Conseil du Patronat, l’Institut Économique de Montréal, le FMI, l’Institut Fraser, et le reste de ces oracles bourgeois, n’ont pas, eux non plus, été élus démocratiquement pour imposer leurs dogmes sur notre humanité. Pourtant, celui qui ose défier l’autorité du ô capital, s’en remet aux armes des capitalistes, impérialistes qu’ils sont devenus. Est-ce que je m’éloigne du sujet? Pas vraiment. Toute l’humanité souffre de la bêtise des «Réjean Langlois».

    Il est temps de passer aux actes et de dépasser le capitalisme. http://www.mpsquebec.org/

    Il n’y a pas plus démocratique que les prolétaires au pouvoir. Élisons nos leaders et débarrassons-nous en quand ils ne font pas le poids devant les défis que l’humanité se doit d’affronter. Mais cessons d’emblée, la «possibilité» de créer des inégalités évidentes, tant économiques que sociales, puisqu’elles sont toutes deux relatives. Les dogmes du capitalisme que Réjean Langlois nous demande de suivre n’ont pas fait leurs preuves et au contraire, démontrent que le système capitaliste fait fi des conditions, issues des conditionnements de chacun. Le capitalisme fait fi des inégalités économiques, «possibles» sous ce régime (Le capital ne peut pas se partager dans une société où des gens peuvent posséder des moyens de production.), et ainsi, fait également fi des inégalités sociales, elles-mêmes conditionnant les prochaines générations de conditionnés. Bref, le capitalisme est totalitaire. C’est un fait.

    Ce que préfère donc Réjean Langlois, ce sont les pleins pouvoirs aux patrons, aux bourgeois qui possèdent par conséquent, les moyens de production. Ceux-ci de la sorte, peuvent évidemment multiplier plus rapidement qu’un «non possédant», leurs capitaux, pour produire et produire, encore et encore plus de capitaux. De plus, il y a tout l’aspect de l’exploitation qui doit être débattu. Je ne suis pas d’accord pour dire que les populations de la planète aient fait leur choix sur cet aspect.

    Et l’exploitation existe, qu’en dira Réjean Langlois. Dès lors que le capital est fructifié par la force de travail d’un être humain, ou d’un animal, et même d’un objet, et bien il y a exploitation de la matière. C’est un autre fait. Qu’il y ait consentement, n’y change rien non plus. La vache laitière n’est pas moins exploitée, parce qu’on lui met de la musique et qu’on lui parle, en lui donnant ses soins indispensables à sa survie.

    Alors bref, monsieur Langlois veut enlever le pouvoir que se sont donnés les travailleurs électeurs également, pour concentrer le pouvoir dans les mains des patrons, des bourgeois possédant les moyens de production. Le camp de Réjean Langlois, c’est celui des patrons et des bourgeois par conséquent. Il ne défend pas nos intérêts de travailleurs, mais ceux des minorités parasitaires du système capitaliste, qui excuse leur existence bien entendu. À chacun ses intérêts!

    «Charest vient d’hypothéquer l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants.»

    Tous les systèmes sociaux mis en place durant notre révolution tranquille, venaient palier aux ratées du «système capitaliste purzédur». De fait, les ratées sont monumentales lorsque l’on enlève le peu de soupapes sociales qu’on peut trouver dans notre société. Le système de santé universel est le fruit des ratées du système capitaliste. Nous nous sommes donné cet outil, parce que le capital n’est pas partageable dans ce système où une minorité possède les moyens de production, permettant la multiplication des capitaux. Bref, ce capital mal partagé, amène comme vous le savez, une inégalité sociale également, puisque les pauvres, dans un système de santé privatisé par exemple, doivent se passer de se faire soigner (Hey! Jimmy et Darwin! Vous cherchiez un «darwiniste social»?). En gros, tout ce que vous dites ici, ne sont que les reflets d’un homme soumis à des caprices de systèmes, un homme soumis aux dogmes d’un système qui fait faillite aux trente ou quarante ans et qui revit, chaque fois, grâce aux efforts des prolétaires, dont ces syndiqués sur lesquels vous crachez impitoyablement mon cher monsieur Langlois. Autrement dit, les exploités repaient pour se faire exploiter encore plus, et vous, ce que vous demandez, c’est qu’on cesse de chialer en plus. Faut le faire… J’espère que vous ne dites pas ici, parler au nom des intérêts des travailleurs salariés mon cher.

    «Charest vient ……, nous les vrais payeurs d’impôts du Québec, nous n’avons pu les moyens de les payer.»

    Je vais résumer ça…. Toutes vos analyses sont relatives aux caprices du capitalisme «purzédur». Autrement dit, vous faites du totalitarisme. Il faut à tout prix suivre les dogmes d’un système qui fait faillite aux 30-40 ans, qui permet l’impérialisme, et qui finit par nous dire que t’sé le droit de vivre, ça se monnaie… Mais ceux qui nous le disent, sont de parfaits non méritants. Ce sont des parasites, qui vivent de notre labeur.

    Quand vous parlez au nom d’une dite classe moyenne, vous ne parlez qu’au nom d’autres exploités, mieux rémunérés que les plus pauvres d’entre eux. Seriez-vous devenu égoïste au point d’oublier d’où vient votre classe? Votre salaire? Les contrats sociaux, ça vous dit quelque chose? Les glorieuses? Saviez-vous que toutes ces «patch» sur le Titanic, c’est le fruit des ratées d’un système pourri où une minorité parasitaire, vivant de notre labeur, se permet de nous demander d’arrêter de chialer en plus…

    Et monsieur Langlois s’en porte défenseur…

    «Vraiment, il est temps que l’ADQ prenne le pouvoir avec Gérard Deltell en tête afin de mettre de l’ordre dans les organisations politiques du Québec et offre un meilleur avenir à nos enfants et à nos petits enfants.»

    Pour l’avenir de nos enfants et de nos parents, il est temps que le capitalisme tombe et qu’il laisse place au socialisme. Assez de ratées, assez de morts, assez d’imbéciles comme ça dans l’histoire, pas besoin de Deltell pour continuer sur cette voie! Sauvons l’humanité de ces sales parasites et votons Québec-solidaire! Amir Khadir, continue ton bon travail, résiste au mur qui se tient devant toi, ce mur capitaliste. On le fera tomber ce mur! Tu ne seras pas seul longtemps Amir, y a de sièges adéquistes et libéraux qui se libèrent!

    @ Darwin

    «Je suis un vrai payeur d’impôt, et j’ai les moyens de payer plus. Il y a 10 ans, on payait l’équivalent de 5 milliards $ de plus par année, et je vivais quand même correctement.»

    C’est que Réjean se donne peut-être un train de vie qu’il devrait revoir, relativement à son salaire. À moins que Réjean s’en fiche, parce que lui, comme Deltell, c’est un égoïste purzédur. Un individualiste, invitant les autres dans son monde imaginaire de «capitalisme qui fonctionne».

  16. sylvainguillemette

    «les programmes d’infrastructures»

    Ce n’est qu’un nouveau contrat social, qu’on devra se payer quand même plus tard… si ce système capitaliste est encore là. Ce n’est pas compliqué, les dogmes du capitalisme nous appellent à ne servir que l’intérêt du capital. Oubliez vos besoins, vos rêves, il n’y a que le capital. pas de santé, pas de bouffe, rien, si vous n’avez pas de capital.

    T’sé, y a autre chose que ces dogmes à la con. Y a la vraie vie, la réalité dehors. Rien ne nous empêche de changer de système, celui appelle à dire non à notre à la santé, parce qu’on aurait pas assez de capitaux -alors que des individus ont plus de capitaux que certains États de ce monde!-.

    N’importe quoi. Ce système est pourri. Il faut le renverser. Absolument. Même l’humanité court à sa perte. Regardez les «pauvres réactions» face aux avertissements sur l’environnement -c’est ça qui m’a attiré sur ce blogue au début…-, pour ne pas dire, les contre-réactions. On construit encore plus de voitures à essence que jamais. Il s’en vend plus d’un million par semaine en Chine… Qui sait compter ici? Eh bien…

    Il faut renverser le système capitaliste international, et montrer la véritable force des travailleurs, montrer à monsieur Langlois que, sans les travailleurs, il n’y a pas de capitaliste.

  17. @Darwin

    «  »À la page 38 (tableau IV), on peut voir que 25 % des emplois sont occasionnels. Si on ajoute les 15 % d’emplois à temps partiel, on arrive à 40 % d’emplois dits précaires. »

    Oui, je connaissais ce %40 d’employés « temporaires », mais, même les temps partiels et les occassionnels profitent tout de même d’une certaine protection après la période de probation passée. Dû moins en santé…

    « La sécurité d’emploi ne touche donc pas 25 % des emplois. En outre, oui, les employés réguliers peuvent être mis à pied pour incompétence ou par des mesures disciplinaires graduées ou immédiates dans en cas de perte du lien de confiance (vol, fraude, etc.). Mais, honnêtement, je ne crois pas que cela soit très fréquent. »

    Les cas doivent être rares, certes. Il faudrait au moins que les fautifs soient rétrogradés en guise de punition.

  18. @Rejean Langlois

    « Je préfère la richesse à la pauvreté. »

    Tant mieux pour vous si vous roulez sur l’or. Ce n’est pas le cas de la majorité.

  19. «les occassionnels profitent tout de même d’une certaine protection après la période de probation passée»

    Laquelle ? À ma connaissance, une clause de leur contrat permet même d’y mettre fin avant son échéance pour des motifs budgétaires. Une de mes amies a enseigné dans le même cégep pendant environ 20 ans avant d’obtenir un poste régulier… On s’arrangeait pour qu’elle reste dans le même poste moins de trois ans consécutifs (même si elle enseignait toujours dans le même département) et le tour était joué ! Et cela n’est pas exclusif au secteur de l’enseignement :

    «Les faux occasionnels – pour reprendre l’expression consacrée – sont ces employés non permanents qui occupent depuis de nombreuses années des emplois à temps plein dans la fonction publique sans pour autant bénéficier du statut de «réguliers». Certains effectuent toute leur carrière sous ce statut précaire.»
    http://tinyurl.com/25qbwww

  20. @Darwin

    Je disais bien: »Dû moins en santé… « .

    Je connais beaucoup de gens en santé (dont ma conjointe) et la probation était de 30 jours. Après ce délai, l’employé même temporaire se voit garantir une position fixe sur la liste de rappel. Mais, évidemment, il est sûrement plus facile de congédier un temporaire qu’un permanent.

  21. Sylvain Guillemette

    «Je préfère la richesse à la pauvreté.»

    C’est normal de vouloir faire partie de la minorité orivilégiée, dans un système qui est incapable de partager la richesse.

  22. Serge

    C’est tout de même des augmentations de salaires de 384 millions l’an, pour un total qui va dépasser 1,92 milliards d’augmentation en pleine crise des finances, au bout du compte.

    Pendant qu’à la gauche, à Ottawa, tous les salariés du fédéral qui travaillent au Québec verront leurs salaires gelés à zéro d’augmentation, pour les prochaines années.

    C’est peut-être l’incompétence et la stupidité des politiciens du Québec , ou les deux, qui explique qu’il y a gel au fédéral et augmentation quand même au Québec.

    « les revenus supplémentaires de l’État en parallèle avec la croissance de l’économie combleraient aisément la différence. » JSG

    Depuis quand, la rémunération des dépendants de l’état est fonction non pas de l’efficacité ou gaspillage de leur travail ? Mais plutôt fonction de revenus supplémentaires du gouvernement. C’est du BES ou un salaire pour un travail donné qu’ils reçoivent ?…

    Revenus supplémentaires qui sont déjà dépenses, puisqu’il y a un déficit au total de 6,1 milliards à combler au 31 mars 2010. Plus merdique que ça et c’est la Grèce.

    « Il faut aussi mettre en lumière qu’une partie de ces concessions salariales reviendra dans les coffres du gouvernement via l’impôt sur le revenu. »JSG

    Ah oui ?…
    Affichez-donc combien d’impôts supplémentaires ces dépendant du gouvernement paieront ?… Pour vérifier…

    Au passage… Dites-nous aussi combien de millions, de ces concessions salariales, iront choir dans les comptes en banques des syndicats mafiosos, via les retenus sur le chèque de paie. Nous voulons tous le savoir.

    « Ainsi, la position de l’ADQ surprend.
    Pour ses sympathisants, les syndiqués sont des exploiteurs, voire des bandits, et ne méritent simplement pas d’exister. »

    Ce n’est pas une impression, c’est connu et vérifié.

    L’immeuble luxueux de la multimillionnaire FTQ n’a pas été construit avec des dons. Mais avec des employés d’Antonio Accurso. Avec des milliards de revenus et profits non imposables, tout à fait à l’abri de l’impôt. Plus paradis fiscal que ça, la FTQ, tu meurs.

    Les escapades en croisière du président Arsenault, sur le navire de Antonio Accurso, ne sont pas une séance de travail, non plus. Mais de l’exploitation luxueuse des avantages éhontés que les politiciens imbéciles du PLQ et PQ on peur de critiquer et de dénoncer.

    « En fait, ils composent le quart de tous les salariés du Québec. »JSG

    Complètement faux. Les dépendants syndiqués du gouvernement ne composent que 12,5 % des travailleurs.

    Mais… Voyons donc !…
    Vous n’allez pas dire à vos lecteurs que vous parlez ici d’employés syndiqués non pas à 624 $ la semaine. Mais bien d’employés riches et syndiqués à 1,347 $ de salaire la semaine ou 67,300 $ l’an en moyenne. Soit, payés 215 % de plus que le revenu moyen des travailleurs non syndiqués.

    Les pauvre petits syndiqués mafiosis, hein !…

    « une recette qui a maintes fois prouvé son inefficacité, que Gérard Deltell pourra faire remonter la pente à l’ADQ. »JSG

    Le problème c’est la Loi électorale du Québec voté par des politiciens crétins et imbéciles du PQ.

    Changez quelques paragraphes de la Loi et je fais un chèque de 20,000 $ à l’ADQ, pour régler quelques un de ses problèmes. Mon livre de chèque est prêt, à la porté de main.

    « Darwin
    juin 25, 2010 à 10:27 | #11
    Il n’a pas tort mais moi non plus !
    Extraits de http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/remuneration/pdf2009/RapRenume2009.pdf
    page 13 :
    «En 2009, le salaire des employés de l’administration québécoise montre un retard de 8,7 % par rapport à celui des autres salariés québécois dans l’ensemble des emplois repères.»

    Vous avez peut-être oubliez de dire que ces comparaisons ne s’appliquent qu’au PME de 200 employés ou plus. Donc, que vous laissez hors de vos propos 80 % des travailleurs du Québec.

    Vous avez peut-être aussi comparé des pommes avec des oranges.
    Le sujet du billet ici est les 475,000 employés dépendants de l’état. Et non seulement les employé de l’administration, donc les quelques 54,000 fonctionnaires, seulement.

    « Darwin
    juin 25, 2010 à 10:40 | #13
    Citation
    @ Rejean Langlois
    «nous n’avons pu les moyens de les payer.»
    Je suis un vrai payeur d’impôt, et j’ai les moyens de payer plus. Il y a 10 ans, on payait l’équivalent de 5 milliards $ de plus par année, et je vivais quand même correctement »

    Elle est bonne. Vous ne savez pas pourquoi ?…
    Parce qu’il y a dix ans le coût de la vie était moindre qu’aujourd’hui.
    Alors dites-nous combien d’impôts vous payez il y a dix ans. Et combien aujourd’hui.

    De toute manière, le taux d’imposition d’aujourd’hui n’est qu’un minimum. Vous pouvez en tout temps payer plus d’impôts, simplement en ajoutant à votre déclaration les montants additionnels avec une note explicative.
    Les comptables du ministère du revenu sont obligés, avec ça, d’accepter votre capacité de payer plus d’impôt.

    Dites-nous quand ce sera fait.

    «Jimmy St-Gelais
    juin 27, 2010 à 8:07 | #19
    Citation
    @Rejean Langlois
    « Je préfère la richesse à la pauvreté. »
    Tant mieux pour vous si vous roulez sur l’or. Ce n’est pas le cas de la majorité.»

    Comme ça on peut vous exclure de nos calculs, puisque vous êtes riche. Étant donné que vous roulez une auto. En vrai luxe de riche à 1.12 cent le lire d’essence, quoi.

    SP

  23. @Serge (sp) du Carnet bleu..
    J’ai été voir les Extraits de http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/remuneration/pdf2009/RapRenume2009.pdf
    page 13 :
    «En 2009, le salaire des employés de l’administration québécoise montre un retard de 8,7 % par rapport à celui des autres salariés québécois dans l’ensemble des emplois repères.»

    Vous avez peut-être oubliez de dire que ces comparaisons ne s’appliquent qu’au PME de 200 employés ou plus. Donc, que vous laissez hors de vos propos 80 % des travailleurs du Québec.»
    ***

    Je n’ai pas trouvé l’endroit où les stats parlent des 80% des travailleurs laissés de côté, eux parlent plutôt de 70% des effectifs qui sont inclut dans ce 8,7%. Aussi, sur la même page, on peut lire que l’administration québécoise est en retard sur celle du fédéral.

  24. @ Guillemette.

    «Il faut renverser le système capitaliste international»

    OK!!! Mais, on le remplace par quoi???

    Il se trouve que des systèmes sociaux alternatifs ont déjà été tentés pour remplacer le capitalisme, depuis la fin de l’Ancien Régime. Un de ces systèmes fut le fascisme, qui se passe littéralement de commentaires! Un autre de ces systèmes fut le nazisme, qui se passe aussi de commentaires! Un autre de ces systèmes fut le communisme, qui est, indiscutablement, la tragédie la plus meurtrière du XXe siècle. Un autre de ces systèmes fut le socialisme, qui n’est que du communisme soft, mais ça reste du communisme pareil. Un autre de ces systèmes fut le marxisme-léninisme et on a l’exemple des troubles que ce système peut faire au cerveau en regardant notre ti-coune à Ottawa, Ti-Gilles le clown, qui transformerait sûrement le Québec souverain en dictature, si il en devenait le président.

    Alors, par quoi remplacerait-on le capitalisme, hein??? Tu n’as pas 36 choix.

    C’est vrai que, pour un certain temps, la planète peut potentiellement fournir l’abondance à tout le monde!!! Mais, le problème, c’est que pour obtenir des ressources, ça prend un effort!!! L’autre problème, c’est que, à moins que tous les humains fournissent un effort égal, les ressources ne pourront jamais être attribuées de manière égale et, comme on sait qu’une certaine proportion d’humains seront toujours des paresseux, alors l’égalité n’existera jamais!!! Oubliez ça, les gau-gauchistes! Le libre-marché est le seul modèle économique valable et viable à long terme.

    «Le capitalisme fait fi des inégalités économiques, «possibles» sous ce régime (Le capital ne peut pas se partager dans une société où des gens peuvent posséder des moyens de production.), et ainsi, fait également fi des inégalités sociales, elles-mêmes conditionnant les prochaines générations de conditionnés.»

    Mais, oui!!! Mais, oui!!!

    Au Canada, cet écart s’est creusé pour la seule et unique raison que LES RICHES SE SONT ENRICHIS PLUS RAPIDEMENT QUE LES CLASSES MOYENNES OU PAUVRES. C’est tout!!! C’est juste ça!!! Il n’y a pas d’arnaque ou de conspiration pro-riches. D’ailleurs, les riches ne volent personne, c’est même tout le contraire, ils se font avoir par l’impôt!!! Mais, même si nos riches, qui sont le moteur de notre société, soit dit en passant, ont un revenu moyen 33% plus élevé que la moyenne de l’OCDE, nos classes moyennes et pauvres font 18% de plus que leurs contreparties dans l’OCDE. Nos pauvres s’enrichissent moins vite, mais ils s’enrichissent tout de même plus vite que la plupart des pays de l’OCDE.

    D’ailleurs, selon l’OCDE, la mobilité sociale est meilleure au Canada que dans la plupart des pays, ce qui donne aux Canadiens plus pauvres une meilleure chance de s’enrichir!!!

    Suis-je troublé ou songeur, parce que l’écart entre les riches et les pauvres a augmenté ou parce que tu brailles sur les pauvres, alors que ces gens ne méritent que d’être encouragés à continuer à s’enrichir, hein??? Absolument pas!!! C’est même tout le contraire, je m’en réjoui!!! Je suis content pour les pauvres, car ils voient leur revenu augmenté. Prenons deux types de société!!! Dans la société A, le revenu annuel par habitant des plus pauvres est de 10 000$/année et celui des plus riches est de 100 000$/année. Autrement dit, les plus riches gagnent 10 fois le salaire des plus pauvres. Dans la société B, le revenu annuel par habitant des plus pauvres est de 100$/année et celui des plus riches est de 500$/année. Autrement dit, les plus riches gagnent 5 fois le salaire des plus pauvres.

    C’est un secret de polichinelle que la société A est plus inégalitaire que la société B!!! Mais, dis-moi, dans laquelle de ces deux types de sociétés les plus pauvres tirent le mieux leur épingle du jeu, hein??? Dans la très inégale société A, bien sûr, car les plus pauvres gagnent 10 000$/année, comparativement à la très égale société B, qui serait un paradis sur Terre pour la gau-gauche, mais où les plus pauvres ne gagnent que 100$/année!!! C’est l’évidence même!!! Voilà contre quoi se bat réellement la gau-gauche: notre niveau de vie individuel!!!

    Le niveau de vie d’une population n’a strictement rien à voir avec les niveaux «d’injustices sociales» ou encore «d’inégalités sociales». Il est plutôt déterminé par le salaire des gens et pour avoir un salaire, il faut apprendre à travailler, à se lever le matin et à lâcher ses chèques de BS chromés. Ce n’est pas de réduire les écarts de richesse qui compte, mais de s’assurer que le revenu des plus pauvres augmente avec le revenu des plus riches, et ce, peu importe l’écart de ces deux types de revenus!!!

    Devines quoi!!! C’est exactement le phénomène qui se déroule depuis plus de 20 ans: les revenus des plus pauvres augmentent avec les revenus des plus riches, même si l’écart est grand entre ces deux types de revenus!! Tout ça, grâce à la mondialisation!!!

    Selon Antagoniste.net, de 1981 à 2005, le pourcentage de la population mondiale ayant un revenu inférieur à 1$/jour est passé de 41,9% à 16,1%, ce qui constitue une diminution de 62%. Pour la même période de temps, le pourcentage de la population mondiale ayant un revenu inférieur à 1,25$/jour est passé de 52,2% à 25,7%, ce qui constitue une diminution de 51%. Toujours pour la même période de temps, le pourcentage de la population mondiale ayant un revenu inférieur à 2$/jour est passé de 69,5% à 47,6%, ce qui constitue une diminution de 32%.

    Bref, peu importe les catastrophes imaginaires que nous serinent sans cesse les égalitaro-étatico-gau-gauchistes, la mondialisation a fait en sorte que nous vivions dans un monde meilleur à il y a 28 ans. Bravo au libre-marché!

    Vouloir décréter la fin de la pauvreté à coup de lois étatistes coercitives qui brimeraient nos libertés individuelles et puniraient à coup sûr notre succès économique individuel, alors que le marché et la mondialisation s’occupent déjà très bien d’enrichir les pauvres et les non-pauvres, voilà de l’idiotie pure et simple digne de nos politiciens les plus illettrés économiquement parlant!!!

    Comme tous les autres gau-gauchistes, tu es pavé de bonnes intentions envers les pauvres, mais tout ce que fera tes décisions étatistes de plan de lutte contre la pauvreté, c’est de nous appauvrir davantage en niant le fait que la pauvreté se résorbe d’elle-même quand les pauvres s’enrichissent, et ce, même si les riches s’enrichissent également, et ça, je suis sûr que tu le sais déjà!!!

    http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/01/qui-veut-faire-lange-fait-la-bete-2e.html

    http://www.antagoniste.net/2010/05/31/arguing-with-idiots-liris/

  25. @Serge

    « Complètement faux. Les dépendants syndiqués du gouvernement ne composent que 12,5 % des travailleurs. »

    Oui, c’est une erreur. Je voulais dire 25% des contribuables québécois qui paient des impôts. Je corrige.

    « Vous n’allez pas dire à vos lecteurs que vous parlez ici d’employés syndiqués non pas à 624 $ la semaine. Mais bien d’employés riches et syndiqués à 1,347 $ de salaire la semaine ou 67,300 $ l’an en moyenne. Soit, payés 215 % de plus que le revenu moyen des travailleurs non syndiqués. »

    Vous parlez ici des professionnels dans la fonction publique. Mais, un technicien ou un employé de bureau peut gagner respectivement 46 235 et 35 151$ aux maximums normaux (2007). Ces derniers sont loin d’être « riches ».

    Et le reste de votre commentaire ne mérite même pas une réponse.

  26. @Jean-Luc Proulx

    « Va lire ça et instruits-toi. »

    LOL

    Je connais votre vomissure libertarienne depuis des années. Il m’en faudrait plus que ça pour me convaincre.

  27. @ Serge

    «il y a gel au fédéral et augmentation quand même au Québec.»

    Ah oui ?

    «La convention collective, d’une durée de quatre ans, expire le 4 août 2011. Elle prévoit des augmentations salariales générales de 2,3 % en 2007-2008 et de 1,5 % pour chacune des trois années suivantes.»

    http://psac.com/news/2009/releases/09-0209-f.shtml

    Comme bien de vos affirmations, celle-ci relève plus de la désinformation que de la réalité. Informez-vous donc avant de dire n’importe quoi.

    «Vous avez peut-être oubliez de dire que ces comparaisons ne s’appliquent qu’au PME de 200 employés ou plus.»

    J’ai en effet l’habitude de comparer du comparable, comme le font les gens de l’Institut de la statistique du Québec. Je juge aussi que, quand on fait comme l’IÉDM et qu’on compare des salaires de caissiers avec des salaires d’informaticiens, c’est là qu’on compare des pommes avec des roches et qu’on fait plus de la démagogie que de l’économie.

    «Le sujet du billet ici est les 475,000 employés dépendants de l’état. »

    L’enquête de l’ISQ couvre tous les emplois comparables des employés aux service des citoyens du Québec. Comme certains emplois sont spécifiques au secteur public, par exemple les enseignants, on ne peut donc pas les comparer avec le secteur privé (qui paie de toute façon ses employés selon les échelles de la convention collective des employés du secteur public).

    Comme on ne peut les comparer avec les employés du privé, on peut toujours comparer avec l’Ontario.

    À http://tinyurl.com/2cve3b3, on peut comparer les revenus d’emplois tirés des recensements par profession par province.

    En prenant les enseignants du primaire (E132), on peut voir que le revenu moyen d’emploi de ceux qui travaillaient à temps plein et à l’année en 2005 gagnaient au Québec 47 296 $ (moins qu’en 2000, 49 574 $ !) et ceux de l’Ontario 59 231 $, soit 25 % de plus !

    Pour le reste (et même pour les affirmations auxquelles j’ai répondu), je suis d’accord avec Jimmy : «le reste de votre commentaire ne mérite même pas une réponse». J’ai déjà été assez généreux comme cela…

    Faites donc vos devoirs avant d’écrire n’impoerte quoi…

  28. Paul

    Vous pouvez vous amuser à écrire n’importe quoi sur la rémunération moyenne (comment la moyenne est-elle calculée: combien d’informaticiens par chauffeur de camion) et les catégories d’employeurs (plus de 200 employés, syndiqués…). Quelle que soit la méthode utilisée pour agréger les résultats, celle-ci sera discutable.

    L’idéal est de comparer ce qui est comparable. Un emploi à la fois, on compare la rémunération au public et au privé.

    Heureusement, c’est fait. L’institut de la statistique publie ces informations ici:http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/march_travl_remnr/remnr_condt_travl/emploi_repere/index.htm

    Aucune agrégation discutable, juste des emplois comparables.

  29. the Ubbergeek

    Pas juste cà, Deltell-ADQ a es idées… aux implications déplaisantes envers les amérindiens.

    Avez vous vus les interventions de Deltell et ADQ sur les cheques de l’Hydro aux Innus? franchement, ca frole le racisme ou paternalisme… comme si les indiens allaient tout flamber dans la boisson…

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