Avez-vous remarqué que le Journal de Montréal se vend moins depuis quelques semaines?
J’ai été surpris de constater la présence d’une pile de parutions invendues de ce quotidien chez mon dépanneur du coin ainsi qu’au supermarché de mon quartier.
Auparavant, je devais me présenter tôt dans ces magasins afin d’obtenir une copie de ce journal.
Ce n’est pas surprenant après tout. Le contenu manque de profondeur et de qualité sans l’apport de journalistes professionnels non-patronaux qui ont à cœur l’objectivité intellectuelle.
Ne passons pas par quatre chemins : le contenu du Journal de Montréal depuis le lock-out est clairement orienté vers l’anti-syndicalisme et le parti pris patronal.
Plus évident que ça, tu meurs.
Pierre-Karl Péladeau dans sa folie mégalomane a voulu imposer son diktat à la politique éditoriale du JDM et la consécration de son pouvoir passait nécessairement par une mise au pas de ses journalistes avec une diminution de leurs conditions de travail.
Cependant, il risque de payer cher son entêtement.
Le public réalise que le Journal de Montréal n’est plus ce qu’il était et il se tourne alors vers la concurrence (Le Devoir ou La Presse) ou les médias non-traditionnels afin d’obtenir les informations objectives dont il a besoin.
Oui, mais… sans le jdm, qui m’informera lorsqu’un chien se fait écrasé dans mon cartier?
Oui, mais… sans le jdm, qui m’informera lorsqu’un chien se fait écraser dans mon cartier?
Les seules occasions où je lis le JDM c’est lorsque c’est la seule chose que je peux lire en prenant un café quelque part… Les descriptions détaillés des accidents de la route, des tragédies familiales et autres nouvelles à sensations, ça ne m’attire pas beaucoup. Le mieux qu’il pourrait arriver dans toute cette histoire c’est que les employés récoltent leur fond de retraite et démarre un nouveau quotidien, plus équilibré…
Et PFK, je l’emmerde…
@Alain: y’a toujours LCN…
Désolé pour les fôtes… 😎
Bonne nouvelle!
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