Les travailleurs français en ont marre de se faire baiser en long et en large par leurs employeurs. Certains salariés outrés par les mises à pied massives des derniers mois en sont venus à menacer physiquement leurs patrons en les séquestrant dans leurs bureaux.
Une partie de ces travailleurs français demande des primes de départ décentes ou de moindres réductions de la main-d’œuvre, mais plusieurs sont simplement en colère devant l’apparente incompétence des dirigeants d’entreprises avec cette crise économique qui leur a fait perdre leurs emplois.
Et ils ont raison.
L’élite économique, les idéologues du néolibéralisme et le saint-patronat nous promettaient, il n’y a pas si longtemps, des lendemains de prospérité illimitée, mais une fois que leur château de cartes s’est écroulé sous le poids de la crise économique dont ils sont eux-mêmes responsables, ils s’enfuient comme des voleurs avec en poche des bonifications tirées de la sueur même des travailleurs.
Les gouvernements occidentaux hésitent à frapper d’un bon coup de pied dans le derrière tous ces diplômés des écoles commerciales ou de management pour leur avarice et leur vision à courte terme dépourvue d’humanité. On ne leur inflige que des peines d’emprisonnement limitées parce que les instances politiques sont sous le joug du pouvoir de ces affairistes sans scrupule qui sévit depuis au moins deux décennies.
Alors, il est tout à fait légitime que les principaux intéressés, c’est-à-dire la masse des travailleurs licenciés, cherchent à démontrer leur colère face à ceux qui les ont foutu dans le pétrin par négligence ou par appât du gain et qui en ont rien à foutre confortablement assis sur leurs montagnes de billets.
En fait, on devrait saisir tous les actifs de ces patrons d’entreprises en difficulté et simplement condamner à vie tous ces malfrats financiers en veston-cravate se pavanant de richesses qui se sont avérés être les pires criminels de l’Histoire en dépouillant des millions de travailleurs ainsi que leurs familles de leur gagne-pain et de leurs fonds de retraite durement acquis par leur labeur.
« Les gouvernements occidentaux hésitent à frapper d’un bon coup de pied dans le derrière… » Certain… Les gouvernements sont complices, directement ou indirectement, des multinationales, des banques et des institutions financières. Les gouvernements occidentaux sont portés au pouvoir par un financement, direct ou indirect, qui provient des entreprises… Non?
C’est ce que je dis un peu plus loin: « On ne leur inflige que des peines d’emprisonnement limitées parce que les instances politiques sont sous le joug du pouvoir de ces affairistes sans scrupule qui sévit depuis au moins deux décennies. «
Très bonne analyse Jimmy. Ces travailleurs ont bien raison d’être en colère contre leurs patrons sans scrupules qui pensent juste à leurs profits sacrés. Espérons que ce mouvement de révolte fasse tache d’huile et se répande à travers le monde.
Dans la revue française Le Point, qui est publiée à chaque semaine, l’ineffable Bernard-Henry Levy, ex-maoïste recyclé en grand défenseur du sionisme et de l’impérialisme américain, dénonce ces actions ouvrières et demande aux syndicats de s’en dissocier! Venant d’un pseudo-philosophe millionnaire c’est tout simplement révoltant! Il reconnait bien sûr au passage les « excès » du capitalisme mais il ne faudrait pas se révolter contre ça bien sûr! Pour lui les profits faramineux des patrons ne sont pas immoraux mais le fait que des ouvriers prennent les grands moyens pour défendre leurs intérêts est un scandale!
Excellente analyse! Très bon texte Jimmy!
Il est temps non seulement de critiquer le système actuel, mais d’exiger dans changements d’ordre économique, dont le changement de système lui-même, il faut se débarrasser du capitalisme.
Les travailleurs ont raison de se plaindre et d’agir de la sorte. Pendant qu’ils perdent leurs emplois, il ne faut pas oublier le beaux discours du mérite de ces sales capitalistes, lesquels prétendaient prendre un risque en investissant leurs capitaux, mais n’est-il pas clair aujourd’hui, que les travailleurs partageaient ce risque, sinon se le partageaient entre eux seuls? Le mythe est du moins révolu et brisé.
Tout comme leur droit divin d’exploiter le labeur d’autrui, rien ne l’explique. Il n’est que l’affirmation des capitalistes, comme pour le reste.
J’espère également que les français sauront répandre cette idée que de se révolter, car non seulement les pillards bourgeois se prévalent d’une confortable retraite, alors que les travailleurs et créateurs de richesse perdent leur emploi, mais ils ont également eu le support des gouvernements capitalistes du monde, lesquels représentent en fait les travailleurs -d’une certaine façon-. Le fric que se partagent les bourgeois en faillite ou en difficulté, c’est celui des travailleurs et des futurs travailleurs (nos enfants)!
À mort le capitalisme! Vive l’alternative socialiste!
J’ai lu hier dans Le Devoir que 63% des français étaient favorable à l’initiative et la trouvaient justifier!