L’antisyndicalisme primaire de Pierre-Karl Péladeau a encore resurgit au grand jour.
Il se sert honteusement de la crise économique comme bouc émissaire pour sabrer dans le personnel du Journal de Montréal et diminuer les avantages sociaux des employés de rédaction. Pourtant, le JDM est toujours très rentable et rien de concret ne justifie une telle attaque frontale envers ceux qui ont bâti ce quotidien.
Dans les dernières semaines, nous avons pu lire un étalage gonflé des salaires des journalistes, photographes ou commis aux petites annonces. Il est à noter que les salaires cités ne sont que les maximums de rémunération permis par la convention collective. En fait, le salaire moyen d’un journaliste au JDM tourne autour de 50 000$, pas 88 000$ comme l’affirmaient les articles de ce journal.
Et la crasse diffamation antisyndicale dont fait preuve la direction du JDM depuis le début de ce conflit de travail ne s’arrête pas là. En une semaine, on a attaqué le mouvement syndical en dénigrant la CSN et les cols bleus de Montréal. On parle souvent de l’objectivité journalistique, mais ici, nous pouvons constater que le Journal de Montréal n’est qu’une arme de propagande capitaliste d’un riche parvenu né avec une cuillère dorée dans la bouche.
Le combat des syndiqués du Journal de Montréal est le combat de tous les salariés québécois. Si le divin Pierre-Karl Péladeau réussit à imposer son diktat aux syndiqués du JDM, cela lancera le signal aux autres entrepreneurs québécois de réclamer des diminutions du traitement de leurs employés même si leurs situations financières ne le demandent pas.
Comme toujours, les affairistes se servent de toutes les occasions possibles pour miner les conditions de leurs travailleurs et les agissements de ce parvenu égocentrique prouvent plus que jamais la réalité de cette évidence.
Ajout: même si le JDM avait raison en rapport aux rémunérations des journalistes, cela ne tient pas la route. Si l’on commence à diminuer les salaires et les avantages de ceux qui gagnent un peu plus que la moyenne québécoise, où cela s’arrêtera-t-il? Ce n’est que du nivellement pas le bas.
Lire le journal web des syndiqués en lock-out du JDM: Rue Frontenac
Lire aussi ce billet: Pierre-Karl Péladeau : l’avarice du parvenu des médias
Qui dit vrai ?
Jimmy, il est difficile de comparer les salaires lorsqu’on parle de salaires moyens d’une entreprise.
Dans le cas JDM les uns et les autres ont sûrement raison.
Je viens de faire un petit tour sur le nouveau site « patronal » et voici ce qu’ils disent à propos des salaires :
«Les salaires annuels moyens des journalistes (88 k $) , photographes (88 k $), chefs de pupitre (125 k $), employés de la comptabilité (60 k $) et des petites annonces (65 k $) publiés dans les pages du Journal ont été calculés à partir des salaires figurant sur les formulaires T4 de nos employés réguliers (excluant les surnuméraires) pour l’année 2007.»
J’ai noté ici le (excluant les surnuméraires), évidemment si on exclut les surnuméraires les salaires versés seront plus élevés.
Le journaliste du JDM invité à Tout le Monde en Parle a bien évoqué un salaire moyen de 50 000$.
Pour ma part, je ne crois pas les affirmations de la direction du JDM. Ils sont prêts à tout pour faire un peu plus de profits, même à tricher ou mentir.
Comme je le disais, cela sonnera un signal clair pour attaquer l’ensemble des travailleurs du Québec.
Et même si le JDM a raison, cela ne tient pas la route.
Si l’on commence à diminnuer les salaires et les avantages de ceux qui gagnent un peu plus que la moyenne où cela s’arrêtera-t-il? C’est du nivellement pas le bas.
Je suis d’accord avec Jimmy… sans le vouloir, ou vous en rendre compte antipollution, vous faites un totalitarisme. Parce que vous ne questionnez pas la légitimité d’abaisser les conditions de travail, vous faites vous, un débat sur le salaire annuel de ces employés touchés par un lock-out.
C’est inadmissible et bien que je déteste ce journal de manipulation de l’information, je ne peux que soutenir les travailleurs touchés. Péladeau n’est qu’un sale bourgeois et sans le travail de ses exploités, il n’est rien d’autre qu’un gros parasite et un bébé gâté.
Aucun retour en arrière! Rappelez-vous la désinformation sur Olymel, avec le gros paresseux Bouchard qui faisait office de médiateur! 47% de baisse de salaire! Ils avaient, de la même façon, exposer les salaires des travailleurs, ajoutant même au salaire moyen, les avantages sociaux comme les assurances collectives…
Désinformation et de toute façon, ils les ont gagnés au bout de luttes ces conditions! Est-ce que nous, prolétaires, pourrions demander aux bourgeois de se défaire de telle ou telle gâterie, achetée avec la PLUS-VALUE crée par les prolétaires exploitée? Allons! Demandez à Péladeau s’il accepterait d’abaisser son train de vie, allez-y, juste pour voir! Étalons ses avoirs, lesquels il s’est octroyé grâce au labeur des employés qu’il exploite, afin de voir comment peut vivre ce genre de parasite!
Saleté de parasites! À bas le système d’exploitation! À bas le système capitaliste incapable de survivre plus de 30 ans sans voler aux contribuables, dont les prolétaires, les fonds manquants pour éponger les dettes bourgeoises du monde entier!
Alors que le système capitaliste s’effondre et que les bourgeois continuent de s’empiffrer sur le labeur d’autrui, les prolétaires, eux, voient leurs conditions de vie descendre, cela n’en finit plus! Et ce n’est pas la première fois que cela arrive!
Tenez! Pratiquez la, parce qu’elle tonnera bientôt à nouveau dans nos manifestations!
«Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C’est l’éruption de la fin
Du passé, faisons table rase
Foule esclave debout debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien soyons tout
REFRAIN
C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’internationale
Sera le genre humain
Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu ni César ni tribun
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes!
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
L’état comprime la loi triche
L’impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s’impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
C’est t’assez languir en tutelle
L’égalité veut d’autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux pas de devoirs sans droit
Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l’air et rompons les rangs
S’ils s’obstinent ces cannibales
Á faire de nous des héros
ils sauront bientôt que nos balles
Seront nos propres généraux
Ouvriers paysans, nous sommes
Le grand Parti des travailleurs
La terre n’appartient qu’aux hommes
L’oisif ira loger ailleurs
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu’il a créé s’est fondu
En réclamant qu’on le lui rende
Le Peuple ne veut que son dû»
Je suis solidaire de leur lutte contre un empire médiatique féroce. Encore une fois Québécor veut pressurer ses employés, après Vidéotron et le Journal de Québec, pour maximiser ses profits. Quand on commence à accepter des concessions, les patrons en redemande toujours plus. C’est inacceptable.
le débat doit dépasser la lutte syndicale. C’est l’avenir de la diversité, de la liberté et de l’intégrité de l’information qui est en jeu. Les médias du Québec sont pratiquement l’évangile selon Pierre-Karl et ses pleins de marde.
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