Voici un texte fort intéressant d’un blogueur belge:
« Epuisement des ressources
Dates d’épuisement des richesses exploitables de notre planète au rythme actuel de consommation (1)
2021 : fin de l’argent
2025 : fin de l’or et du zinc
2028 : fin de l’étain
2030 : fin du plomb
2039 : fin du cuivre
2040 : fin de l’uranium
2048 : fin du nickel
2050 : fin du pétrole
2064 : fin du platine
2072 : fin du gaz naturel
2087 : fin du fer
2120 : fin du cobalt
2139 : fin de l’aluminium
2158 : fin du charbon
Notre planète n’est pas infinie. On le sait. Ses ressources sont limitées et ne peuvent satisfaire ad vitam eternam les exigences voraces de milliards d’êtres humains.
Nous devons anticiper la pénurie proche des matières premières en vivant tout simplement autrement. Sinon des guerres terribles risquent d’éclater dans un futur proche à la surface de tout le globe pour l’accaparement des gisements restants, atomisant les villes et faisant un carnage parmi les populations. Cela en moins d’une petite génération!
Si nous voulons éviter le pire, retroussons nos manches! Une nouvelle civilisation reste à inventer, ici et maintenant, plus propre, plus économe, plus respectueuse et dont l’objectif premier soit réellement le bonheur de tous et non le profit égocentrique de quelques uns au détriment de tous les autres. »
(1) D’après Science et Vie hors série N° 243, construire un monde durable, de Juin 2008. http://www.mondedurable.science-et-vie.com
TEXTE TIRÉ DE http://ploutopia.over-blog.com
Et aujourd’hui, en ce vendredi 8 août 2008, journée pluvieuse s’il en est une, je suis moi-même épuisé ! C’est tout dire…
Mise à part cette brève plaisanterie de ma part, cette réalité dont tu traites dans ce billet, Jimmy, est très préoccupante, en effet…
Bonne fin de semaine !
André.
Bonjour Jimmy,
Il ne faut pas non plus tomber dans la démesure et le catastrophisme simplet. Faut prendre le temps de vérifier les chiffres, ce que les écolos semblent systématiquement incapables de faire…l’important étant de faire triompher la « »cause » plutôt que la vérité.
Prends juste le fer par exemple, juste au Québec, les réserves au Québec (Schefferville, Fermont, etc.) sont gigantesques, on en a pour une centaine d’années. Elles restent en place dans le sous-sol , tout simplement en attendant une meilleure conjoncture économique.
Mondialement, on calcule que les réserves de fer sont de 330 000 million de tonnes de fer. La consommation annuelle est d’environ 1200 millions de tonnes. Cela nous donne des réserves pour 267 ans (jusqu’en 2 276).
Et avec les efforts d’exploration minière, on pourra certainement doubler les réserves mondiales de fer.
Réf. : http://www.mapsofworld.com/minerals/world-iron-ore-producers.html
Selon la théorie du pic de Hubbert, ce sera impossible de conserver le même rythme de consommation éternellement dans nos ressources, car leur production décroît avant de s’éteindre.
Mais cela ne veut vraiment pas dire qu’il ne faille pas réagir à cela. Au contraire, dans plusieurs des cas, c’est souvent quelque chose de plus inquiétant encore.
Un peu catastrophiste au niveau des projections mais je comprends l’idée.
King Hubbert a été un grand hydrogéologue mais sa théorie ne tient pas la route. Pour tous les types de ressources naturelles, les réserves ont toujours été systématiquement sous-estimées.
Les écolos vont finir par perdre leur crédibilité à force de crier au loup dans la bergerie et qu’il ne s’y trouve pas.
Il faut aussi considérer la consommation de l’Inde et surtout de la Chine qui va exploser en moins de 10 ans.
Qui est-ce qui disait « Rien ne se pert, rien ne se crée »… Il n’y a pas de « fin » en soit, on trouvera probablement un moyen de réutiliser ce qui est transformé non? Mais ça occasionnera un changement dans notre mode de vie c’est certain!
Mía
La dernière fois que j’ai regardé, il y avait autour de 200 espèces qui, à chaque jour, se faisaient mass…euh! pardon, exploiter jusqu’à extinction… Au moins ça sonne mieux dit comme ça…!?
Mais tant que « -logues » et autres espécialistes nous affirmeront que telle espèce ou telle « ressource » n’est
nullement en danger d’extinction, on est ‘safe’. He he!
Voila ce qu’il en est pour le charbon.
Les réserves prouvées de charbon sont passées de 227 à 144 années de production entre 1999 et 2005. Le charbon aura-t-il une fin brusque dès 2048, selon la tendance actuelle d’augmentation de la production, ou seulement en 2075 selon une progression plus faible de celle-ci ?
A lire ici : Brusque fin du charbon en 2075 ou 2048 ? pour plus d’informations.
Lire aussi ces rapports sur les réserves et la production de charbon, de pétrole et d’uranium
– Les rapports disponibles du Energy Watch Group (EWG)
– Uranium resources and nuclear energy Rapport sur les ressources d’uranium et l’énergie nucléaire
– Coal : resources and future production Rapport sur le charbon : les ressources et la production future
– Crude oil – the supply outlook Rapport sur le pétrole – perspective sur l’offre de pétrole brut
– Crude oil – summary Synthèse du rapport sur le pétrole
Ces liens sont directement accessibles depuis cette page : Rapports sur les energies fossiles et fissile
La seule chose importante, c’est la quantité qu’il est possible de produire chaque année. Les réserves, bien souvent spéculatives et donc hypothétiques, n’ont qu’une importance secondaire.
Voir aussi au sujet des réserves et de la production pour le charbon, le pétrole et l’uranium :
– Les rapports disponibles du Energy Watch Group (EWG)
– Uranium resources and nuclear energy Rapport sur les ressources d’uranium et l’énergie nucléaire
– Crude oil – the supply outlook Rapport sur le pétrole – perspective sur l’offre de pétrole brut
– Coal : resources and future production Rapport sur le charbon : les ressources et la production future
L’important, c’est la quantité qu’il est possible de produire chaque année. Les réserves n’ont qu’une importance secondaire.
A quoi bon avoir une immense réserve d’eau dans la montagne si la source ne produit qu’un mince filet d’eau ?
Tout à fait d’accord avec Anonyme. Je suis écolo et je déplore tous ces alarmistes qui jouent avec la crédibilité du monde associatif, devenu un filon en or pour beaucoup (il faut le reconnaître).
Mon opinion sur le « dossier brûlant » de Terre Sacrée :
55000 euros pour sauver l’humanité
2160 : fin du monde alors