La course du capitalisme mondial est effrénée. Comme une machine folle s’étant emballée, rien ne paraît pouvoir l’arrêter. La Chine et l’Inde embarquent dans la danse tandis que les richesses sont encore plus dilapidées, la terre polluée et que la surconsommation des uns fait contraste avec la pauvreté de plusieurs.
Comment stopper ou au moins mettre un frein à ce mouvement apparemment irréversible? Les États souverains ne peuvent s’y opposer et encore moins les groupes d’intérêts sociaux, humanitaires ou écologistes.
On en vient à souhaiter que ce système se saborde lui-même et jette par son inconsistance les fondements de sa propre chute.
La récession américaine à venir, la crise du crédit (subprime) et leurs répercussions sur le commerce et le système financier mondial pourraient éventuellement mener à une nouvelle grande dépression économique. La baisse de la demande du principal client des puissances économiques montantes en Orient n’épargnera pas ces dernières d’une baisse de leurs activités économiques.
Alors, pourquoi ne pas la désirer, cette crise? Cela forcerait les nations à opter pour de nouvelles méthodes d’allocation plus équitables des biens et des services, comme ce fut le cas dans les turbulentes années 30 du siècle dernier. On peut citer le New Deal aux États-Unis ou les politiques du Front Populaire en France.
On remettrait ainsi en question l’ordre économique mercantile mondialisé et favoriserait l’implantation d’une production locale et d’une consommation responsable moins axée sur la frivolité.
Les producteurs locaux seraient aussi avantagés car on ferait appel à leurs services au lieu d’importer de l’autre bout de la planète des produits dispendieux en coûts environnementaux et de transport.
De plus, cela est sans compter l’impact positif sur la préservation de l’écosystème et sur l’exploitation des ressources planétaires en conséquence d’une baisse de la consommation.
Il est vain de croire que la décroissance et la simplicité volontaire vont s’imposer par elles-mêmes sans un ébranlement de la structure économique actuelle. La situation économiquement difficile des futures années risque de réussir là où les bonnes intentions passées ont échoué.
L’Humain ne change pas par plaisir ou par grandeur d’âme, mais seulement lorsque le contexte l’impose.
« On en vient à souhaiter que ce système se saborde lui-même et jette par son inconsistance les fondements de sa propre chute. »
C’est ce qu’il va arriver comme en 1929.
Très bon billet en général cher Jimmy. Le prochain numéro du journal Clarté du Parti Communiste du Québec (section du Parti Communiste du Canada) aura un article sur la question de la crise économique et de la récession qui menace le Canada. Il sera aussi disponible sur notre site web prochainement.
L’article est maintenant sur le site web du PCQ(section du PCC)
http://pccpcq.blogspot.com
…..L’Humain ne change pas par plaisir ou par grandeur d’âme, mais seulement lorsque le contexte l’impose…..
Il ne faut pas confondre Humanité et être humain. Certains êtres humains changent par plaisir et/ou par grandeur d’âme plus souvent encore par une conscience éveillée.
Pour le reste du texte je suis d’accord mais consommer modérément n’est pas au goût du jour de l’Humanité et je ne pense pas que la situation actuelle changera cette tendance.
excellente analyse . par contre croire qu il existe encore des etats souverains est une illusion . il n y a que des politiques vendus à un petit nombre de familles qui tirent les ficelles dans le monde
À mon avis, lorsque cette civilisation aura consumé et/ou gangrénisé le reste des « ressources, humaines et autres-qu’-humaines, « elle » se consumera elle-même.
Au rythme de 200 espèces qui sont massacrées à tous les jours, on attendra peut-être plus encore bien longtemps…
LA, ou du moins UNE question importante est : « Qu’essé qu’on fait, on laisse faire, ou on arrête cette folie ? »
Amicalement
Misko